18 décembre 2007
La waâda de Sidi Lakhdar Benkhelouf
A la mesure de la dimension du Saint
A l’instar des années précédentes, la traditionnelle Waâda de Sidi Lakhdar Benkhelouf a été célébrée avec une grande ferveur populaire le week-end dernier.
Dès mercredi et en fin d’après-midi, de nombreux visiteurs ont commencé à affluer, venant de contrées avoisinantes et même de wilaya limitrophes.
Pour l’accueil des hôtes, de nombreuses tentes ont été dressées par les organisateurs sur une place située à proximité du mausolée qui surplombe une magnifique vallée qui s’étend à perte de vue au sud et domine le village de Sidi Lakhdar au nord. Ces tentes sont installées tout autour du terrain destiné à faire évoluer les cavaliers durant la fantasia. Un spectacle très prisé par les présents et qui a vu la participation de cavaliers venus de toute la région. Comme le veut la tradition, les visiteurs sont tenus en premier lieu de se recueillir à l’intérieur du mausolée. Une salle qui ne désemplit pas d’hommes et de femmes venus se recueillir à tour de rôle sur la tombe du Saint.
Alors que dans une autre pièce, des «tolbas» récitent des versets du Coran à haute voix en se relayant.
Après quoi, ils se rendent aux lieux de la manifestation où des marchands proposent leurs différents produits aux visiteurs qui ont ainsi la possibilité de s’approvisionner en victuailles tout en dégustant un thé à la menthe où un café à l’intérieur des tentes aménagées à cet effet. Parmi les marchandises exposées, il y avait de magnifiques tapis de Sougueur ainsi que des burnous et des djellabas, faites en «Oubaar». Profitant de l’occasion, un voyageur et photographe en même temps, a trouvé une bonne astuce pour se faire de bonnes affaires: avec un laboratoire ambulant alimenté par un groupe électrogène, deux purs-sangs arabes et une tenue de cavalier, il propose aux visiteurs de se photographier en cavalier arabe.
Une formule qui a emballé ses clients, vu l’affluence qui régnait autour de son stand. La fête s’est achevée jeudi soir dans une grande allégresse. D’autant plus que les organisateurs n’ont pas lésiné quant à servir du succulent couscous.
Auteur: M. Mahi
6 août 2008
ARTISANAT