21 avril 2008
Tiaret – Délesté de 2.000 DA et d’un portable en valant 12.000
Un couple se fait escroquer dans un cabinet médical
Un père de famille de Sougueur ne s’attendait pas à être victime d’un escroc à la petite semaine qui a profité de l’état de détresse physique de son épouse pour le mettre en confiance avant de disparaître avec les 2.000 DA des honoraires de la consultation et son portable estimé à 12.000 DA.
Ayant accompagné sa femme malade à Tiaret, à bord de sa Chevrolet, immatriculée à Adrar, pour passer une consultation chez un cardiologue, le mari avait à peine commencé à grimper les premières marches menant au cabinet du spécialiste qu’il fut aussitôt intercepté par un jeune se faisant passer pour l’infirmier de service. Profitant de l’état de détresse physique de la pauvre dame âgée et ayant remarqué de surcroît la wilaya d’immatriculation (01) de la plaque minéralogique du véhicule, le filou tout en prenant soin de ne pas attirer la curiosité des autres patients qui attendaient leur tour dans le cabinet et encore moins celle du véritable infirmier, chargé d’orienter les malades, a vite fait de mettre en confiance le couple, en usant de marques de politesse qui sied à une telle approche. C’est ainsi qu’il réussit à se faire remettre par la dame, trop souffrante pour se méfier, tout son dossier médical comprenant ses radios, ses analyses et même la lettre de recommandation de son médecin-traitant, y compris l’argent des honoraires du cardiologue, qu’elle était venue consulter. Ne s’en tenant pas là, ce suppôt du diable s’est dirigé vers le mari pour lui expliquer que le dossier remis était incomplet. Le mari, pris de court, lui demanda de patienter, le temps de contacter le médecin-traitant à Sougueur. Mais, l’escroc fasciné à la vue du portable et que ce dernier venait d’exhiber, lui a proposé de contacter le médecin lui-même, pour déplorer ensuite qu’il n’avait plus assez de crédit pour le faire. Il n’en fallait pas plus, pour que le portable changeât de mains et… d’air. Car, profitant d’un moment d’inattention du mari berné, l’escroc disparut. S’apercevant enfin qu’elles venaient d’être flouées, les deux victimes ont déposé une plainte à la Sûreté urbaine pour escroquerie, en donnant le signalement de l’individu qui court toujours…
B. Kacem
6 août 2008
JUSTICE