par El-Houari Dilmi
« C’est le cas notamment pour le projet de dédoublement de la RN 14 entre Tiaret et Dahmouni sur 13 kilomètres et la RN 23 entre Tiaret et Sougueur sur 25 kilomètres. «
Les entreprises privées du secteur des travaux publics ont exprimé une série de doléances relatives aux procédures de soumission et d’octroi des marchés liés notamment aux segments de la réhabilitation et le dédoublement des voies de communication.
En effet, les entreprises se plaignent des critères jugés «rédhibitoires», comme cette clause imposant à l’entreprise soumissionnaire de disposer d’un matériel âgé de moins de cinq années et une expérience professionnelle de huit années pour le personnel d’encadrement. C’est le cas notamment pour le projet de dédoublement de la RN 14 entre Tiaret et Dahmouni sur 13 kilomètres et la RN 23 entre Tiaret et Sougueur sur 25 kilomètres. Les autres projets ont trait à l’opération de réhabilitation et la remise en état des chemins communaux dans le cadre du programme de développement des hauts plateaux. Lors de l’évaluation et la comparaison des offres, faites par les entreprises locales de travaux publics, aucune n’a été retenue par le comité, repoussant ainsi le lancement des nombreux projets à plus tard. Les entreprises locales du secteur, par le truchement de leur organisation, ont décidé d’en référer aux autorités de la wilaya pour «arriver à une solution concertée et profitable à toutes les parties», devait déclarer l’un des entrepreneurs ayant déjà réalisé avec succès plusieurs projets, dont celui de la réhabilitation du tronçon reliant Tiaret à Oued-Lilli. Avec une enveloppe de plus de 750 milliards allouée au secteur des travaux publics, le wali de Tiaret devait, lors de l’installation du nouveau directeur du secteur, parler des «nouveaux défis qui s’imposent à un maillon vital dans toute installation de développement».
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8 août 2008
PROJETS