par Kamel Lezoul
S’il y a une équipe qui défraye actuellement la chronique par sa manière de jouer, par la régularité de ses prestations et par les bons résultats qu’elle enregistre, c’est bien l’itihad de Sougueur. La désignation de Kamel Aït Saïd à la barre technique a été pour beaucoup dans ce redressement. Ce dernier veut tourner la page et construire une grande équipe sur des bases saines.
Le recrutement opéré intelligemment a porté ses fruits. L’amalgame jeunes talents du cru-joueurs expérimentés à l’image de Ouggad, Abdelmoumène et autres Bourokba, a bien pris. Au fil des journées, le groupe s’est aguerri à la compétition. Les jeunes bien entourés se sont débarrassés de leur trac pour exprimer sans contrainte leurs talents et les résultats ne se sont plus fait attendre. «Notre force réside dans notre collectif» dira Aït Saïd. L’équipe forme un bloc soudé et les résultats obtenus jusqu’à présent sont très satisfaisants, les joueurs sont animés d’une grande volonté de réussir. Ils sont bien entourés, ce qui les aide à mieux s’exprimer» nous dira toujours Aït Saïd, avant d’enchaîner: «l’ambiance est très sereine, notre satisfaction provient du fait qu’en plus des résultats, il y a aussi la manière, ce qui plaît beaucoup à notre public». En effet, la manière avec laquelle l’itihad réalise certains de ses résultats force l’admiration et montre le potentiel encore caché de cette jeune formation dont la moyenne d’âge ne dépasse pas les 23 ans.
Les quelques défaillances défensives ne semblent nullement inquiéter Aït Saïd. «On joue l’offensive et par conséquent, il y a des risques. On laisse des espaces vides. Généralement, les équipes adverses jouent le contre, nous on construit pour marquer. On est en train de réaliser un travail spécifique basé sur un côté théorique et un autre pratique pour renforcer notre potentiel défensif». Les plus optimistes restent incontestablement les supporters qui ne cachent pas leur admiration et leur espoir en cette jeune formation. Pour beaucoup, l’éclosion des jeunes talents, comme Bensouissi qui s’impose comme le maître à jouer de cette équipe, Saha et Guerrad ses fers de lance, Mahi un défenseur coriace, Naïli qui n’est plus à présenter ou Bari qui affûte ses armes, donneront certainement plus, pour peu que la stabilité soit maintenue et le problème financier réglé définitivement. Pour l’instant, la machine souguerie est mise sur rails et nul doute qu’avec le climat instauré dans l’environnement du club, l’IRBS a un bel avenir, pour peu que chacun y met du sien.
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8 août 2008
Sougueur, sport, Tiaret