par El-Houari Dilmi
Après des essais concluants à l’eau claire, la nouvelle station d’épuration de la ville de Tiaret va entrer en exploitation début janvier prochain pour traiter plus de trois millions de mètres cubes d’eaux usées par an. En effet, et selon le directeur de wilaya de l’Hydraulique, la station d’épuration construite dans un délai de trois années par une société algéro-allemande, coûtant à l’Etat un montant de 2,5 milliards de dinars, devrait à partir de janvier prochain traiter quelque chose comme dix mille mètres cubes d’eaux usées par jour, pour être déversées une fois traitées dans le barrage de Dahmouni destiné à l’irrigation de vastes périmètres agricoles. Il faut savoir que la construction d’une station d’épuration sur la route de Aïn Bouchekif était devenue nécessaire pour le détournement des eaux usées produites par la ville de Tiaret du barrage de Benkhada au nord utilisé pour l’alimentation en eau potable vers le barrage de Dahmouni à l’est, un ouvrage hydraulique destiné à l’irrigation de plus de 4000 hectares de terres agricoles situées sur les berges du barrage. Il est également prévu que les eaux usées rejetées par les villes de Dahmouni, Sougueur et Aïn Bouchekif soient aussi détournées vers le barrage de Dahmouni et augmenter, ainsi, sa capacité de remplissage de plus de quinze mille mètres cubes. Et pour permettre une exploitation optimale de la station d’épuration, onze (11) stations de lavage ont été fermées sur décision du wali de la wilaya pour non-respect des règles d’hygiène et de protection de l’environnement.
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8 août 2008
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