par Kamel Lezzoul
Certes, le nerf de la guerre fait cruellement défaut au sein de cette formation de l’Ittihad, mais pas au point d’empêcher les dirigeants de dénicher un entraîneur, et ce, depuis le départ il y a deux mois de Kamel Aït Saïd. Ce qui est inconcevable et inadmissible pour une équipe qui aspire pourtant jouer l’accession. Pire que ça, l’IRBS s’apprête à effectuer un stage bloqué dans la région mostaganémoise sans entraîneur, stage dont d’ailleurs les mordus des «Rouge et Blanc» de Sougueur se demandent quelle en sera l’utilité. Qui s’occupera de la remise en forme des joueurs avant l’entame de la deuxième manche de la compétition ? Ce laisser-aller, pour ne pas dire ce bricolage, a coûté beaucoup de points aux camarades de Ougad, que ce soit à domicile où à l’extérieur, et c’est aussi ce qui explique la nette régression de l’équipe en cette fin de la phase aller.
C’est bien dommage pour cette jeune équipe souguerrie qui a eu de la chance cette saison de renfermer en son sein des joueurs pétris de qualités, sérieux, disciplinés et très volontaires, comme en témoigne leur troisième place au classement général, en dépit de tous les problèmes. Les Saha, Nasri, Mahi, Guerrad et autres Salah ont besoin de beaucoup plus de soutien, sinon de considération pour exprimer leurs immenses talents. Certes, le championnat est loin d’être terminé, car il reste encore 45 points à prendre et donc les chances de l’Ittihad restent intactes, à la seule condition bien sûr que tout le monde comprenne que l’ère du bricolage est bel et bien révolue et que seul le travail méthodique et bien élaboré donnera ses fruits.
8 août 2008
Sougueur, sport, Tiaret