25 septembre 2007
IRB Sougueur Une situation financière peu reluisante
par Kamel Lezoul
La situation financière de l’IRBS n’est guère reluisante depuis déjà plusieurs saisons mais celle de l’exercice en cours s’est aggravée davantage. Le président de l’Ittihad, Kralifa Belghachem, éprouve d’énormes difficultés à trouver des sources de financement pour assurer la bonne marche du club. Cette situation risque d’engendrer des conséquences désastreuses chez ce club des hauts plateaux de l’Ouest, qui aspire à jouer les premiers rôles. L’IRBS a failli être déprogrammé lors de la première journée face à Mekhadma pour non paiement des frais d’engagement, il a fallu l’intervention d’un élu parlementaire la veille du match pour que le problème soit résolu. Le forfait a été évité de justesse lors de la deuxième journée face à Koléa, c’est grâce aux amoureux du club que l’Ittihad avait effectué ce déplacement et comme la patience a des limites, les joueurs qui réclamaient leur dû jusque-là gentiment sont entrés en action puisque huit titulaires à part entière avaient carrément refusé d’effectuer le déplacement de jeudi passé à Laghouat et ce qui explique d’ailleurs la première et courte défaite de l’équipe depuis le début du championnat. Pour faire face à ce silence des pouvoirs publics, le président a tenté de trouver des sponsors, mais en vain. De l’avis des Sougueris, il y a de nombreux industriels dans l’ex-Trésel qui peuvent subvenir aisément aux besoins du club. Pourquoi ne le font-ils pas ? Selon nos sources, la présence de certains dirigeants est la principale raison de la réticence des industriels. A priori, il est urgent pour tout un chacun, qui porte le club cher à feu Boufarès dans son coeur, d’agir, car cette légendaire équipe est le patrimoine de tous les Sougueris. Elle n’appartient à personne et ne pourra jamais être l’otage d’un quelconque cercle. Les bons résultats récoltés jusque-là sous la houlette de Kamel Aït Saïd doivent au contraire inciter à resserrer les rangs pour rejoindre la Division deux. En tout cas l’Ittihad a déjà connu ce genre de turbulences et à chaque fois qu’il joue pour un objectif bien précis, les manipulateurs surgissent pour semer le doute au sein de l’équipe. Le public ne veut pas prendre de position, il pense qu’il y a une administration habilitée à régler tous les litiges pour que leur équipe favorite soit épargnée de toute tentation de déstabilisation.
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8 août 2008
Sougueur, sport