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La compagnie russe, Stroy Transgaz, a décroché, hier, à Alger, le contrat de réalisation du gazoduc Sougueur (Tiaret) à Hadjret Ennous à Cherchell (Tipasa) raccordé sur les gazoducs G23 et Medgaz, pour un montant de 16,756 milliards de DA, à l’issue de l’ouverture des plis des offres commerciales qui s’est tenue en présence du ministre de l’Énergie et des Mines, Chakib Khelil.
Trois autres concurrents étaient en compétition pour ce projet de 42 pouces de diamètre et d’une longueur de 273 km. Il s’agit du groupement algérien Cosider-Great qui a proposé un montant de 18,799 milliards de DA, de l’émirati Wilbros avec une offre de 20,954 milliards de DA et de l’espagnol Masa avec 23,004 millions de DA. Ce nouveau gazoduc qui fait partie du Medgaz devant relier l’Algérie (Béni-Saf) à l’Espagne (Almeria) et dont le délai de réalisation est de 20 mois, devra alimenter en gaz naturel la future centrale électrique Hadjret Ennous, d’une capacité de 1 200 mégawatts.
Le projet, qui sera financé par la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach, au profit de Sonelgaz transport du gaz (GRTG), porte sur la réalisation de 15 vannes en attente pour l’alimentation en gaz naturel des localités à proximité du gazoduc, un poste de coupure, 12 postes de sectionnement et un poste de comptage au terminal départ. Outre l’alimentation de la centrale en gaz, cet ouvrage permettra d’alimenter 18 localités dans cinq wilayas en gaz et de renforcer l’alimentation de la centrale électrique SKB de Berrouaghia.
Quant au deuxième projet (lot 2) portant sur la réalisation de l’interconnexion Sidi Laâdjal – Ksar El-Boukhari de 20 pouces de diamètre et d’une longueur de 36 km, l’offre a été considérée infructueuse car les offres proposées étaient supérieures au prix de référence fixé par la Sonelgaz qui est de 1,218 milliard de DA.
Cosider-Great a proposé 1,717 milliard de DA, Strotransgaz 1,494 milliard de DA, Masa, 1,508 milliard de DA et Willibros 1,441 milliard de DA.
Le ministre de l’Énergie a qualifié dans son intervention ce projet de “très important” et qui “aura un impact sur la production électrique et l’approvisionnement en gaz des populations qui habitent les localités traversées par le gazoduc”.
Il a insisté sur la nécessité d’attribuer le reste des tronçons du Medgaz, notamment celui allant à Béni-Saf le plus rapidement possible pour démarrer les travaux cet été. Les autorités espagnoles devront donner, pour leur part, leur feu vert à la fin de ce mois, selon le ministre.
Chakib Khelil a rappelé, également, les projets de gazoducs de Galsi (Algérie-Italie), dont les travaux devront être lancés l’année prochaine ainsi que le lancement du Nigal (Algérie-Nigeria) et les projets de réalisation d’unités de GNL et de dessalement d’eau de mer.
AAI
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9 août 2008
ECONOMIE -Industrie