Elèves en difficulté
Mise en place d’ateliers didactiques
Pour pouvoir concrétiser les aspirations de 120 jeunes préalablement ciblés, les animateurs de cette association ont donc prévu, outre le soutien psychopédagogique, des ateliers pour la pratique culturelle. Théâtre, musique, travaux manuels, dessein mais aussi contes et expression
L’association Enfance en détresse, qui existe depuis 2002 après une expérience aujourd’hui longue et fructueuse, tente une nouvelle expérience à l’aune d’un financement conjoint entre ministère de la Solidarité nationale et l’Union européenne via le projet ONG2. Une expérience que dicte aussi le vécu social difficile de larges pans de la société algérienne où, dira son président Mohamed Abed, des centaines de jeunes restent exclus de tout progrès s’ils ne sont pas la proie de l’oisiveté et des maladies mais aussi des affres que génère l’analphabétisme. C’est à ce titre, et mus par une exigence de lisibilité quant à l’opération qu’ils comptent initier sur le terrain, que les membres de cette dynamique association et à leur tête son chef de projet, monsieur Maachi Chaib, se sont rencontrés ce week-end. Une rencontre à laquelle furent conviés certains spécialistes dont des médecins et psychologues venus rehausser ainsi les travaux de quatre ateliers mis en place. Pour pouvoir concrétiser les aspirations de 120 jeunes préalablement ciblés, les animateurs de cette association ont donc prévu, outre le soutien psychopédagogique, des ateliers pour la pratique culturelle. Théâtre, musique, travaux manuels, dessein mais aussi contes et expressions.
Cellule d’écoute
Des enfants issus de quartiers défavorisés (Oued-Ettolba, Karman et Zaaroura) pour le chef-lieu de wilaya et ceux de trois établissements de la ville de Sougueur. Messieurs Abed et Maachi, nous ont signalé qu’ en plus de la vulgarisation du projet, l’on s’attelle à mettre en place une cellule d’écoute et de suivi, tâches confiées à des assistantes sociales adhérentes de l’association. Outre la vulgarisation du projet, il y aura des rencontres de sensibilisation et assistance aux enfants qui souffrent énormément des retombées de conditions socioéconomiques défavorables de leurs parents. Des enfants qui ont besoin d’une assistance spécifique soutenue et méthodique tenant compte de recommandations préalablement discutées. Abordant le volet financier, l’un de nos interlocuteurs a fait savoir que les 20% représentant notre part au projet méritent un soutien des pouvoirs publics, eux aussi sensibilisés sur la question. Jusqu’à l’heure, l’on semble y accorder de l’intérêt et l’APC nous a même octroyé un petit local jouxtant l’ex-piscine communale. Un local au demeurant vétuste qui a besoin d’un aménagement, donc de dépenses imprévues qui vont sérieusement grever notre maigre budget à moins que les responsables au fait de cette question ne daignent y consentir des efforts.
Par
25 janvier 2009
ENSEIGNEMENT