Artisanat
Un fonds pour promouvoir le secteur
Le secrétaire général du ministère de la Petite et Moyenne Entreprise s’est longuement appesanti, lundi en marge d’une journée d’études sur « les dispositifs d’aides à la création de la Petite et Moyenne Entreprise », organisée par la wilaya de Tiaret sur les missions assignées au F.N.P.A.A.T. (Fonds national de promotion des activités artisanales) non sans faire état de l’approche préconisée par son département à l’endroit de jeunes créateurs et autres artisans en quête d’accompagnement.
Monsieur Lakhdar Guenoun, qui a pallié, à la dernière minute, la défection de monsieur Benbada, avait, en plus de sa communication à la salle des conférences Mustapha Mekki, effectué une visite dans les zones d’activités de Sougueur et de Tiaret, dans quelques entreprises naissantes pour prendre la mesure des problèmes que vivent les artisans mais aussi pour s’imprégner des avancées réelles entreprises par certains jeunes patrons. A Sougueur, l’hôte de la ville s’est imprégné, de visu, du travail fait de mains de maître par des selliers-bourreliers, mais aussi de certains aspects qui préoccupaient la corporation. Dans la zone industrielle du chef-lieu, monsieur Guenoun a visité l’entreprise Benmessaoud spécialisée dans l’imprimerie. En marge de cette rencontre, monsieur Khechiba Mustapha, directeur de la Petite et Moyenne Entreprise nous a fait savoir que l’objectif recherché est d’arriver à convaincre les artisans non affiliés à la Chambre de se rapprocher de nos structures et bénéficier de mesures que le fonds national leur garantit.
Cela, ajoute-t-il, pourra aller, dans le cadre de l’accompagnement, jusqu’à des aides de l’ordre de 50%. A Tiaret, rappelle ce responsable, il y a, en plus des structures nouvelles qui s’érigent, à l’exemple de la maison de l’artisanat, la pépinière d’entreprises et la maison de la collecte de la laine. Nous espérons aussi réaliser un centre de facilitation et être ainsi à l’écoute des artisans. Un constat que n’apprécie pas un autre investisseur en la personne de B.Hadidi qui croit percevoir un manque de communication entre les décideurs et les investisseurs car, surenchérit-il, c’est paradoxal d’entendre dire qu’il y a de l’argent mais qu’il n’arrive pas à distribuer !
Par
1 avril 2009
ARTISANAT