Tiaret
Une empreinte et une lumière sur le Sersou
D’autres infrastructures ont été réalisée durant les dix dernières années : deux sièges de daïra ,quatre sièges de direction, le musée du moudjahid , un CLS à Sougueur ,deux sûretés urbaines et trois célibatoriums auxquels s’ajoutent trois unités d’interventions de la Protection civile, deux centres culturels et le centre d’achat de laine. Tiaret et ses 42 communes sont toujours en chantier à ciel ouvert, mais il y a quelques projets en souffrance et d’autres fonctionnent au système trois huit. Une partie est paralysée par les intempéries. La seconde empreinte qu’a connue le pays d’Ibn Khaldoun et des Rustumides est représentée par pas moins de 70 opérations, à savoir : un siège de subdivision de l’habitat, une bibliothèque communale, et une sûreté de daïra ainsi qu’un celibatorium pour chaque daïra. Au registre de la DGSN est inscrite aussi la réalisation de 10 logements améliorés, la réalisation d’une BMPJ et le centre de formation de la même institution. Quant au secteur de la culture, le centre des études khaldounienes, un centre culturel islamique, une maison de l’artisanat, le centre d’orientation touristique y figurent aussi. La région est connue par l’ami de l’homme, le cheval, et il est prévu à la jumenterie Chawchawa un musée du cheval. Pour la famille révolutionnaire, les autorités locales ont réservé à Serguine dans la daïra de Ksar Chellala une maison de repos qui sera implantée sur cette commune vu sa station thermale et son environnement steppique enchanteur.
Les intérimaires ont gaspillé des milliards
Tous les projets sont en souffrance à Tiaret, tel est le constat cinglant du ministre de la Jeunesse et des Sports lors de sa visite à travers la région du Sersou, tout est à la traine et depuis sa création, les responsables e partants et les intérimaires ont gaspillé des milliards de cts.
Pour le chef-lieu, la fierté des Tiaretis est le stade Aït Abderahim et la piscine olympique inscrits et non réalisés à ce jour. Pour le premier cela date depuis les années trente et il est en tuf, actuellement abandonné par les entrepreneurs suite à l’affaissement du mur de protection. L’affaire remonte à trois ans quand les autorités locales ont récupéré une partie du terrain pour lancer le projet de 150 unités logements LSP en réservant un bus pour se débarrasser des clubs locaux de football au nombre de septde la région (rencontres officielles, entraînements).
Pour aménager les gradins et retaper à neuf les vestiaires et la tribune officielle rien n’a été fait, ce que témoigne cette image désolante (un vrai bourbier en hiver et de la poussière en été). Le premier chargé de la pose du gazon (troisième génération) a bien consommé les sommes colossales, et continue à pointer de son nez au fond de la caverne d’Ali Baba. Au stade Aït Abderahim, les vestiaires ne répondent pas aux normes selon le constat et ils sont réservés pour les petits athlètes, et l’ancienne tribune commence à se dégrader d’un jour à l’autre. L’artisan a plié sa brouette et ses deux pelles et le remerciement des deux bricoleurs laissant derrière lui le lieu pour les saccageurs au bonheur du vandalisme. Tenez–vous bien messieurs, la somme dégagée pour la réhabilitation de ce symbole de la région où les grandes figurent ont commencé à taper la petite balle comme le libéro des Fennecs, Tahar Benferhat, Krimo, les frères Banus et autres qui ont marqué le monde footballistique. L équivalent de la rallonge financière égale la réalisation de 200 logements, selon les connaisseurs.
Le s élus : un rôle effacé
Quant au second projet de la piscine olympique, une vingtaine d’entrepreneurs ont marqué leur passage et chacun a trouvé son compte de la pose de la première pierre à la tente métallique suspendue sur quatre piliers. le projetest implanté au poumon de la capitale rustumide et accuse un retard de plus de vingt-cinq ans. La charpente métallique a été confiée à une entreprise locale (Chellef). Les travaux ont été arrêtés à la suite de l’effondrement causant des blessures graves et une catastrophe fut évitée de justesse pour contacter une seconde entreprise portugaise, mais en vain, et la situation a connu le même rythme .
Le nouveau siège de la direction de wilaya de la jeunesse et des sports a été l’autre étape du périple du ministre à Tiaret. Ce projet a connu un taux d’avancement de 80 % en 1998 et depuis cette date, aucun responsable n’a fixé ses regards sur ce projet laissé à la dégradation totale. Aucun des responsables ne sait ce qui se passe dans son secteur et chacun préfère l’occupation de l’ex-poulailler à deux doigts de l’OPOW Kaï-Ahmed. A Rahouia et à Oued Lilli, les travaux de réalisation de deux complexes sportifs de proximité avancent au ralenti sans progrès notable.
Les postes et les fonctions devenus héréditaires
Deux importantes communes connues par les activités sportives dont pas moins de 10 sections avec la fédérations des sourds– muets et deux clubs de foot ball, de hand et de volley. Le second CSP de Oued Lilli a connu le même sort et transféré de la DLEP à la DJS et avec tous les moyens, le pactole injecté le projet est sur cale malgré plusieurs interventions du premier responsable de la wilaya lors des visités guidées. Cela pour parler de l’état d’un secteur morbide et d’un collectif sans expérience. Revenons sur le volet des recrues, selon les observateurs, la DJS de Tiaret est devenue héréditaire, et avant de partir en retraite, le partant est remplacé par des membres de sa famille.
Le secteur de Hachemi Djiar est inexistant, les maisons de jeunes datent de l’indépendance et l’argent des réhabilitations est dévié vers un autre chapitre «Tchippa oblige». Le plus grave est que les entrepreneurs chargés des réalisations sont exonérés des mises en demeure et des sanctions. Que dira monsieur le ministre au sujet du doyen des projets «Piscine olympique Cadat» ? Pour les autres CSP et maisons de jeunes, rien n’a été réalisé; ils ont été conduits vers l’autre chemin des oubliettes. Seule la daira de Dahmouni a bouclé la boucle avec deux joyaux et elle est un exemple à suivre .
05-04-2009
Hamzaoui Benchohra
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5 avril 2009
PROJETS