L’Algérie profonde (Mardi 08 Septembre 2009)
Rentrée scolaire à Tiaret
53 établissements réhabilités
Par :R. Salem
Dans la même optique, deux établissements pénitentiaires de 300 places seront lancés à Frenda et Sougueur qui a aussi bénéficié d’un hôpital de 120 lits qui est à l’étude,
Les cartes scolaire et universitaire de la wilaya de Tiaret connaîtront, dès la toute proche rentrée, une abracadabrante progression caractérisée par la livraison de nouvelles infrastructures.
C’est du moins ce que nous a affirmé le directeur du logement et des équipements publics, M. Tiar, que nous avons interrogé dernièrement à ce sujet.
Il s’agit, entre autres, de la mise en service de 14 CEM, 10 groupes scolaires, 5 lycées, 5 cantines, 3 demi-pensions et 2 internats ainsi que 53 établissements scolaires ayant fait objet d’une réhabilitation (étanchéité, sanitaires, clôture, cours…).
Pour ces mêmes paliers, notre interlocuteur compte livrer 43 classes d’extension, 6 salles de sport et 30 salles d’informatique dont la réception est prévue pour la fin de l’année en cours. En matière d’infrastructures universitaires, il est prévu la livraison de résidences universitaires totalisant 4 000 lits, un restaurant, un espace internet, une bibliothèque et 2 000 places pédagogiques. “Les secteurs éducatif et universitaire ont enregistré, à Tiaret, un bond tant qualitatif que quantitatif, compte tenu des infrastructures scolaires et universitaires réalisées durant ces dernières années où, grâce aux efforts conjugués des différentes parties concernées, nous avons levé tous les défis pour atteindre des résultats jamais connus par le passé”, déclarait au passage M. Tiar. S’agissant des réalisations en cours, notons que le palier universitaire sera embelli par une résidence de 500 lits, 1 000 places pédagogiques et un bloc socioculturel. Quant aux trois paliers de l’éducation nationale, ils seront dotés de 3 CEM, 7 cantines scolaires et 2 demi-pensions. En matière d’infrastructures administratives, le Dlep affirmera que plusieurs projets sont lancés, ou le seront, cette année. Notons, dans ce volet, le lancement, à Tiaret, des travaux pour un établissement pénitentiaire en milieu ouvert, un célibatorium pour l’instance judiciaire, un siège de daïra avec logement, un port sec, un complexe mère-enfant de 60 lits, un centre anti-cancéreux, un centre de formation des personnels des collectivités locales et un siège avec logement pour l’Anem. Dans la même optique, deux établissements pénitentiaires de 300 places seront lancés à Frenda et Sougueur qui a aussi bénéficié d’un hôpital de 120 lits qui est à l’étude, deux unités légères de la Protection civile à Aïn Dheb et Ksar Chellala ainsi qu’un nouveau siège de daïra avec logement pour cette dernière. Si l’on constate aujourd’hui un tel essor en matière de développement tous azimuts, c’est le résultat évident d’une gestion adéquate marquée par une plus grande implication des autorités locales, particulièrement les services directement concernés, lesquels, une fois responsabilisés, ont cautionné l’idée d’une gestion participative qui a progressivement atteint un certain aggiornamento.
Concrétisation
des différents
programmes
“Cette impulsion est incontestablement le produit de l’opiniâtreté et de la persévérance moralisées par l’ensemble des partenaires impliqués dans la planification et la réalisation des projets qui ont mis les bouchées doubles pour la concrétisation de différents programmes présageant la levée des incertitudes connues par le passé et dont les retombées ont été émaillées de lenteurs souvent inextricables”, tenait à préciser M. Tiar.
Par ailleurs, abordant le volet du logement, tous programmes confondus, notre interlocuteur assure que la feuille de route suit toujours son cours sous d’heureux auspices quand on sait que, sur les 29 189 unités inscrites au profit de cette wilaya, dont 13 173 dans le cadre du programme quinquennal, 8 148 pour celui des Hauts-Plateaux, 626 pour la résorption de l’habitat précaire et 6 442 faisant objet du programme de l’année 2004, 22 237 logements, tel que présenté sur le bilan dressé, portant sur l’échéance 2005/2008, soit un taux de 76,18%, dont 7008 pour la seule année 2008, sont achevés alors que 6 110 ont été lancés durant l’année en cours. Cependant, compte tenu de cette envolée en matière d’habitat, il est défini que le taux d’occupation du logement (TOL) qui était de 7,02 en 2005 et 6,28 en 2006 a régressé à 6,01 l’année écoulée pour, selon la perspective sur laquelle a tablé cette direction, être ramené à 5,80 cette année.
Dans la foulée, M. Tiar a mis l’accent sur la concrétisation des différents programmes en tenant bien compte des délais et de la qualité dans la mesure où ces deux critères se veulent des segments privilégiés de la politique de l’habitat. Dans ce contexte, il affirme que sur les programmes récemment lancés, 4 746 logements ruraux, 2 368 LSP et 1 013 sociaux locatifs, 59 logements d’astreinte et 48 promotionnels seront livrés durant cette année 2009. “La donne adéquate qui discerne notre direction s’articule autour des instructions émanant de notre tutelle, voire M. le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, qui mettent en relief la viabilisation, à 100%, du logement avant d’être livré au bénéficiaire”, affirme ce dernier qui se dit réjoui par cette formule. Et d’enchaîner : “Notre souci, à Tiaret, a toujours été de mettre à la disposition du citoyen un logement décent tout en tenant compte des spécificités de la région sans pour autant négliger les normes requises par la tutelle.” Plus loin, M. Tiar a déploré le manque de main-d’œuvre qualifiée et des matériaux de construction au niveau local ainsi qu’un déficit flagrant en moyens, tant humains que matériels, au niveau des subdivisions, chargées du suivi des programmes de l’habitat rural et des équipements publics, implantées à travers les daïras.
Toutefois, le Dlep n’a pas aussi manqué d’afficher toute sa conviction que les choses ont connu une nette bonification et que son secteur relève indéniablement d’un domaine qui fait montre d’un essor certain, pour peu que les concernés continuent à jouer le jeu et à accepter d’insérer leurs efforts et les compétences disponibles dans les orientations nationales, comme l’ةtat les y invite.
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8 septembre 2009
PROJETS