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Nul ne peut nier, aujourd’hui, que Tiaret a bénéficié d’un programme spéciale de nature à renforcer son parc logement et diverses infrastructures de base, un défi majeur.
Ainsi, selon le directeur de la Dlep, Yazid Tiar, une enveloppe financière conséquente de près de 33,5 milliards de DA a été débloquée au profit de 244
opérations et projets en cours de réalisation. En matière de logement, ce dernier a affirmé avoir amplement honoré les objectifs assignés dans le cadre du dernier programme quinquennal (2005/2009) qui étaient de l’ordre de 13 500, tous segments confondus, en livrant 25 747, sur les 34 052 lancés, dont 12 537 inscrits dans le cadre du programme quinquennal, 6 200 de celui des Hauts-Plateaux, 360 dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire, 318 du programme complémentaire, 278 du programme de rattrapage et 5 973 unités du programme en cours 2004.
Ce qui a valu à cette wilaya, selon notre interlocuteur, de prendre les devants de la scène et de s’illustrer par un digne classement de première au niveau national, et ce à l’issue de la dernière rencontre d’évaluation entre le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Noureddine Moussa, et les directeurs de wilaya relevant du secteur.
Cependant, 8 305 logements sont en cours de réalisation et seront livrés avant la fin de l’année en cours, du moins pour ceux inscrits dans le cadre de l’habitat rural. Dans la foulée, M. Tiar affirmera que la wilaya de Tiaret a bénéficié d’un nouveau programme, au titre du quinquennal 2010/2014, de 37 000 logements dont 16 650, soit 45%, versés dans le cadre de l’habitat rural, 14 800 (40%) dans celui du logement public locatif et 5 550 (15%) pour le logement social participatif. Au demeurant, compte tenu de cette envolée en matière de l’habitat, il est défini que le taux d’occupation du logement (TOL), qui était de 7,02 en 2005 et 6,28 en 2006, a régressé à 6,01 en 2007 et 5,80% en 2008 avant d’atteindre actuellement un taux de 5,46%. Dans ce contexte, M. Tiar ambitionne d’atteindre un taux record de 5% d’ici 2014, en prenant en considération l’achèvement du programme projeté (y compris les programmes complémentaires.
Néanmoins, ce dernier, comme à son habitude, n’a pas manqué d’étaler toute son appétence de conforter de mieux en mieux le parc logement, notamment le volet qualité, en insistant sur les résultats probants que connaît le segment de l’habitat rural qui relève d’une fierté tant pour le bénéficiaire que pour les autorités locales. Toutefois, le Dlep n’a pas aussi manqué d’afficher toute sa certitude que les choses s’améliorent dans ce sens, il n’a pas mâché ses mots pour interpeller les investisseurs immobiliers et les bureaux d’études pour plus de sérieux et d’attachement en faisant preuve d’une meilleure conscience. À titre indicatif, ce dernier a mis l’accent sur certains bureaux d’études qui mettent à confusion leurs compétences et leur volonté en se contentant de mener cavalier seul au lieu de recruter un personnel qualifié pour, du coup, venir en aide à ces nombreux diplômés-chômeurs et mener à bien la tâche qui leur est confiée. Ouvrant la parenthèse, ce dernier dira que pas moins de 70 bureaux d’études, sur les 300 que compte l’ordre régional, sont impliqués dans les différentes opérations chapeautées par ses services.
Sur un autre plan, pour parvenir dans la tâche de reviviscence de la région et ses différentes localités, les pouvoirs publics ne se sont pas seulement contentés de réaliser des projets inscrits dans le cadre de l’habitat mais de bien d’autres d’un impact flatteur au plan économique et social né d’un effort de réflexion pour la mise en œuvre d’une démarche trouvant comme objectif le renouveau rural ainsi qu’une stratégie de développement reposant sur certains principes où on retrouve la nécessité pour les populations de s’organiser et mettre en commun leurs moyens et promouvoir et valoriser le savoir-faire. Néanmoins, les éléments qui réaffirment la prétention du Dlep sont ceux liés à l’accomplissement de plusieurs infrastructures, notamment au profit des secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la jeunesse et sports… en un temps vraiment record comme cette wilaya ne l’a jamais connu par le passé.
Dans ce sillage justement, cette direction s’est distinguée, cette année, par la livraison, pour le secteur de l’éducation, de 14 CEM, 10 groupes scolaires, 5 lycées, 5 cantines, 3 demi-pensions et 2 internats, ainsi que la réhabilitation (étanchéité, sanitaire, clôture, cours…) de 53 établissements scolaires. Pour ce même compartiment, notre interlocuteur a tablé sur la livraison de 43 classes d’extension, 6 salles de sport et 30 salles d’informatique qui seront achevées vers la fin de l’année.
Quant au secteur de l’enseignement supérieur, il a bénéficié de deux résidences universitaires totalisant 4 000 lits, un restaurant, un espace Internet, une bibliothèque et 2 000 places pédagogiques. S’agissant des réalisations en cours, notons que le palier universitaire sera agrémenté par un centre universitaire à Sougueur avec une résidence de 500 lits et 1 000 places pédagogiques.
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28 octobre 2009
PROJETS