Légumiers de père en fils
Les Zerouki cassent les prix à Tiaret
Fait exceptionnel, il est des marchands qui acceptent de naviguer à contre-courant des spéculateurs en proposant leurs produits à des prix qui ne lèsent pas les consommateurs. L’exemple nous vient de Tiaret où, des légumiers de père en fils, les Zerouki, implantés au quartier La Cadat, au Sud de la ville, attirent la foule chaque jour que Dieu fait.
Et pour cause, leur petit local est bien achalandé et les habitués y trouvent toujours leur compte en s’y approvisionnant à des prix défiant la concurrence. L’ouverture du local se fait tôt et les acheteurs s’y bousculent en jouant carrément au coude, les retardataires devant s’en mordre les doigts: les légumes disparaissent vite à cause des prix abordables comparativement à la mercuriale proposée ailleurs, comme à Volani ou le marché couvert. La différence sur les prix est de taille. Ici, la pomme de terre est cédée à 35DA, la tomate à 45DA, la salade, l’oignon et la carottes à 30DA, les artichauts à 40DA, la courgette à 50DA, les aubergines à 60DA, les oranges à 120DA… des prix mettant à l’abri les consommateurs du diktat imposé. Interrogé sur la question, Zerouki père, dira: «Il est de mon devoir de m’acquitter honorablement du testament laissé par mes parents. Il m’a été toujours demandé de respecter les marges légales. Et j’y veille.» Et d’ajouter en substance: «Mes enfants ont souscrit à la démarche et ont vite compris que seule l’honnêteté est payante.» C’est cela qui devra servir d’exemple aux marchands
B. KACEM CORRESPONDANT DE LA VOIX
2 mars 2010
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