La crise financière mondiale et ses effets réels ou supposés sur les perspectives socioéconomiques dans la région est l’un des thèmes évoqués par Ahmed Ouyahia à Sougueur dans le fief de Belkhadem.
Ouyahia qui a eu, dit-on, à donner son aval pour la fermeture de l’usine Sonitex, du fait du plan d’ajustement structurel, a su titiller une fois de plus cette fibre écorchée des gens du Sersou, démobilisés par la nouvelle de l’abandon du projet que devait réaliser Sonatrach, la raffinerie de pétrole. Tout en réfutant ces « nouvelles distillées à dessein », dira-t-il, en cette période, le patron du RND s’est beaucoup attardé sur les « prêcheurs » du boycott. Ces derniers, a-t-il fait savoir, devraient être contredits en allant voter massivement pour l’homme (Abdelaziz Bouteflika) qui, « grâce à l’oeuvre gigantesque qu’il a menée pour le pays a permis aux Algériens d’aspirer à la paix, travailler la terre et s’adonner à leurs activités.
Sougueur est connu pour son grand marché hebdomadaire à bestiaux. Aujourd’hui, éleveurs, fellahs et autres ont bien repris les choses en main ». Cela aussi, a-t-il asséné, grâce à l’implication des patriotes qu’il faudrait saluer.Ouyahia qui venait de passer la nuit à Tiaret semblait satisfait du travail accompli dans la région, qui connaît, a-t-il relevé, contrairement à celle avoisinante, Tissemsilt, une extraordinaire mutation. Réglé en moins d’une demi-heure, le discours quelque peu populiste et teinté de paternalisme d’Ouyahia était assorti d’un leitmotiv aujourd’hui beaucoup ressassé : « Il faudrait aller voter. » Pour le reste, il faudrait en reparler’
Date : 29/03/2009
Ecrit par : A. Fawzi
Source : www.elwatan.com
6 mars 2010
Fawzi Amellal., POLITIQUE