L’Algérie profonde (Mardi 23 Mars 2010)
Bréves de l’Ouest
Par : Rédaction de Liberte
Pour une affaire de faux certificat de résidence Le maire et le SG de Rahouia entendus par la police
Du rififi à l’APC de Rahouia, une commune chef-lieu de daïra située à 40 kilomètres à l’ouest de la wilaya de Tiaret puisqu’en sus des confusions ayant émaillé les listes d’attribution de l’habitat rural, et
qui ont longuement polarisé la place publique, c’est une autre histoire qui vient, selon des sources crédibles, d’être dévoilée avec son lot d’interrogations. Un véritable casse-tête chinois que constitue cette histoire qui s’articule autour de la délivrance illégale d’un certificat de résidence certains parlent même de deux, à un citoyen aux antécédents judiciaires pour le moins chargés lequel, de surcroît, n’est pas résidant de cette commune. Ce dernier, répondant aux initiales de A. A., aurait été éclaboussé durant les années rouges qu’avait vécues le pays et incarcéré avant d’être élargi en 2005. Actuellement, il se trouve outre-mer. L’affaire a été mise à jour en janvier dernier avant qu’une enquête locale n’ait été opérée pour ne plus connaître d’épilogue. Néanmoins, le réseau d’informations et d’investigation dont disposent les différents services de sécurité et ceux de l’appareil judiciaire n’a pas tardé à faire rebondir ce dossier. Ainsi, le parquet de Tiaret aurait, selon notre source, instruit les services de police judiciaire de la sûreté de daïra de Rahouia de déclencher une enquête préliminaire. Après quoi, ces derniers ont convoqué, vers la fin de la semaine dernière, le P/APC, élu sous la houlette du parti de Louiza Hanoune, le secrétaire général de l’APC ainsi que la chef de bureau des certificats de résidence qui sont entendus chacun en ce qui concerne ses prérogatives. Cependant, cette affaire, telle une traînée de poudre, a vite fait le tour de la ville où les citoyens s’adonnent à des commentaires avec diverses versions. Par ailleurs, on croit savoir que l’enquête suit son cours et que la copie du document est soumise à une expertise scientifique en écriture pour en déterminer l’auteur exact de cette falsification qui est couverte par le grief du faux et usage de faux.
R. S.
23 mars 2010
JUSTICE, RAHOUIA