Situation alarmante au point de vue de l’hygiène : résultat de l’inconscience, affichée non seulement par les trabendistes du pain, commercialisé sur les trottoirs, mais également par de nombreux citoyens, à savoir l’affluence des clients chaque soir, sur l’avenue du 1er novembre, fief des vendeurs de pain en vrac.
Ceci démontre, combien l’économie informelle domine la vie quotidienne de nos nouvelles villes. Une activité que rien ni personne, ne semble pouvoir arrêter. Tous les produits, des bonbons, en passant par le beurre ou les viandes, sont touchés par ce phénomène qu’on qualifie de social. Cependant, cette pratique n’est pas qu’une atteinte à l’économie nationale, mais c’est surtout une menace imminente pour la santé publique. A cet effet, des revendeurs improvisés distributeurs de pain, et qui échappent à tout contrôle, ont librement investi les lieux réservés à la circulation des piétons. Il faut dire, que le détournement des espaces publics, n’est pas un phénomène nouveau, dans nos villes et villages. La nouveauté est qu’actuellement, ce phénomène ne relève plus de questions sociologiques ou encore informelles, il est dirigé par des boulangers professionnels, qui approvisionnent ces revendeurs, choisis souvent parmi les adolescents. Ces marchands du soir, exposent donc leurs baguettes dans des cageots en plastique, ou des sacs de semences sur le trottoir, au milieu de la poussière, des immondices, fréquentées par des animaux errants… Enfin, il reste à signaler, que cette menace pour la santé des consommateurs se trouve également, auprès de certains commerces multiples, où le pain est exposé dans des grosses corbeilles métalliques, devant les boutiques. S. Moumen
7 avril 2010
ECONOMIE -Industrie, KSAR CHELLALA, S.Moumen