Au moment où les bureaux locaux d’hygiène, implantés à travers toutes les communes, tentent de remplir leur mission, qui est celle de préserver la santé des citoyens de par leurs nombreuses sorties et campagnes de sensibilisation menées auprès des commerçants et autres restaurateurs, cafetiers, bouchers.
Ils restent confrontés à la résistance de certains citoyens qui ne veulent être ni citadins, ni nomades puisqu’ils gardent leurs troupeaux en ville et dans des étables confectionnées dans leurs villas comme par nuire au voisin, pourtant notre prophète Mohamed (QSSSL) ne nous a-t-il pas recommandé de respecter ce voisin?
Hélas! Les citoyens des villages les plus peuplés de la wilaya de Tiaret, dans leurs déplacements intra-muros, se disputent dès les premiers moments de la journée le passage avec les animaux. Les municipalités de Médrissa, Rosfa, Chehaima, Naima, Sidi Abderrahmen et la liste est longue, sont occupées par les animaux, pas seulement la race canine, qui erre depuis longtemps dans les venelles et autres voies principales, mais aussi les bovins, les ovins et les caprins. Dans certains quartiers populaires les automobilistes subissent un embarras indescriptible dans leurs mouvements.
Des scènes désolantes dans nos cités, chef-lieu de daïra et de communes en l’an 2010. Et ce n’est pas des propos dévalorisants pour les métiers de l’élevage et de la production laitière, mais une ville doit fonctionner avec un minimum d’organisation et d‘hygiène. Chose impossible quand elle est parcourue comme une plaine par des animaux aussi domestiques soient-ils. Le problème est bien grave quand ces vaches, brebis, chèvres ou chiots rodent autour des écoles primaires et des établissements sanitaires.
Une situation qui arrange bien les propriétaires de ces bêtes qu’ils abandonnent volontairement leurs animaux sur les trottoirs ou les espaces verts.
Souvent quand ce sont des ânes, qui sont tout simplement lâchés aux alentours des décharges publiques pour avoir une pitance dans les ordures ménagères. Quant au calvaire des senteurs dégagées par les boucs et autres vaches, seuls les voisins, de ces semi –citadins, vous en diront quelque chose. Enfin dans cette situation, l’intervention des forces de sécurité au secours des APC serait vraiment souhaitable.
S.Moumen
13 avril 2010
S.Moumen