Hamadia une ville chef–lieu de commune et de daïra est submergée par les eaux. Il est surtout déplorable de constater qu’à chaque précipitation, le centre-ville de Hamadia devient tout simplement impraticable.
Les eaux de pluie qui charrient tout sur leur passage, notamment les détritus et autres immondices provenant des nombreux restaurants, cafés, bouchers et autres fonds de commerce donnant à la cité un visage des plus piteux. La gadoue n’est pas en reste. Les trottoirs sont devenus de véritables bourbiers qu’il faut éviter d’emprunter à tout prix. La ville est sale, voire même très sale. Cela n’est pas sans conséquences sur la vie quotidienne. La même situation caractérise également les cités de la banlieue qui demeurent depuis des années un éternel chantier. Quant à la station des transports collectifs occupée par les quelques vieux tacots, des J9 usés par le temps, elle ressemble simplement à une grande mare. Des flaques d’eau géantes accueillent les voyageurs qui vont vers Tiaret via Mahdia. Les riverains ne savent plus à quel saint se vouer devant cette fatalité qui revient à la moindre précipitation hivernale. D’autres désagréments sont signalés un peu partout à travers les différentes ruelles de ville. Une intervention de la part des les autorités est souhaitée par tous les habitants de Hamadia, une ville en quête d’un véritable programme effectif de réaménagement.
S. MOUMEN CORRESPONDANT DE LA VOIX
14 avril 2010
HAMADIA, S.Moumen