Cela fera bientôt dans les cinq ans, que les fonctionnaires du secteur de l’éducation de Tiaret sont privés des services des oeuvres sociales.
Devant le mutisme des autorités compétentes, et en l’absence d’une commission élective souveraine, chargée de la gestion des oeuvres sociales du secteur éducatif, les enseignants, tous cycles confondus, considèrent qu’ils sont pris en otage, en raison de l’absence de concertation entre les différents syndicats, qui s’adonnent à leur guéguerre habituelle pour se partager les bienfaits, de cet important et riche organisme. Ces syndicats sont susceptibles de prendre en charge, le volet socio professionnel des travailleurs, est-il précisé. Ainsi, cette situation perdure, « sans qu’aucune initiative n’ait été préconisée par les pouvoirs publics, par l’application de mesures fiables réglementaires, dans l’intérêt du travailleur, en mettant en place un personnel qualifié, pouvant répondre aux besoins de la corporation, sachant que de nombreux dossiers stagnent depuis belle lurette, selon nos sources. De ce fait, les enseignants se sentent privés de leurs droits légitimes, liés aux séjours durant la période estivale, au traitement de maladies au niveau des stations thermales, à l’octroi d’aides financières, à l’occasion des mariages, des circoncisions et autres décès. Cette problématique ne cesse de provoquer le courroux des enseignants, qui s’insurgent contre ce genre de démission. Selon eux, il est pour le moins inadmissible de continuer à subir les conséquences d’une gestion anarchique, et de prendre son mal en patience, pendant que certains intérêts personnels sont satisfaits au détriment des éducateurs.
Ouest Tribune
15 avril 2010
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