Festival de la chanson bédouine et poésie populaire de Tiaret Une édition dédiée à Cheikh Mohamed Bentaiba
Tiaret a abrité, du 02 au 04 mai 2010, la quatrième édition de la chanson bédouine et de la poésie populaire. Durant toutes ces journées pleines, de nombreux talents de la chanson du terroir ont chanté la geste des héros,
célébré les insurrections des tribus, mettant en avant les grandeurs de la révolution algérienne et pleuré sur les malheurs de la vie quotidienne. Pas moins de 61 poètes et cheikhs venus de 13 wilayas ont épaté un public averti et très aux faits de toute l’histoire de la poésie populaire de la région de Tiaret, un patrimoine riche légué par un autre barde Mohamed Bentaiba. Les noms des bardes de la poésie populaire ont plané sur le ciel de la ville de Tiaret où les Bentriki, Ben Msaib, Sidi Lakhdar Benkhlouf, Abdelkader El Khaldi, Mostefa Ben Brahim, Si Mohand ou Mhand, Mohamed Bentaiba ont été présents dans les répertoires des Mokrani de Chlef, Abdellah Tiareti, Benarba el Relizani. Durant ces trois journées, les Benzama, Lahmar, Lahcene, Bensahla, des jeunes qui venaient de troquer leurs personnalités de cadres dans l’enseignement, dans l’agriculture et autres métiers professionnels, contre les richesses d’un patrimoine culturel encore serti dans la mémoire collective où toutes les tribus y étaient : les Kraich, El Affafna, Ouled Cherif, Halouia, Béni Médiène, Ouled Lakrad, Béni Lent. La gente féminine n’est pas restée en marge des festivités, les poétesses Aouicha, Zohra et Moulkhair ont réussi le pari de composer avec les hommes et dans un seul et même langage : celui de la poésie populaire sous toutes ses facettes et dans toute sa dimension. En somme, la quatrième édition a été une parfaite réussite pour peu que les responsables en charge du dossier de la culture rectifieront tous les tirs par instaurer de nouvelles méthodologies de travail sinon se conformer aux exigences de la spécificité de la région. Tout en attendant la cinquième édition,les Tiartis croisent les doigts pour que ce festival ne soit pas pris en otage encore une fois par certains maquignons de la culture pour en faire des marchés juteux, les spéculations ont déjà commencé pour le délocaliser !
B. KACEM CORRESPONDANT DE LA VOIX
À propos de Artisan de l'ombre
Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie
Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme .
Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali …
Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère .
Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains.
Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui
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9 mai 2010
Boudali. KACEM, Culture