Le siège de la recette principale des services postaux du chef-lieu de la commune et la daïra de Aïn Kermès est devenu trop exigu pour contenir le flux important de citoyens venus encaisser leurs salaires, rentes et autres capitaux, demander certains documents et formulaires, s’acquitter de redevances diverses ou tout simplement acheter des timbres…
De nombreuses opérations, toutes aussi importantes les unes que les autres pour la notoriété de l’entreprise et pour les usagers, affluent des 05 communes rattachées à cette daïra. En dépit des efforts consentis par les préposés au guichet pour une meilleure prise en charge des citoyens, ceci reste très insuffisant. Cette situation invivable crée un état de tension où l’on assiste parfois à des scènes intolérables. Les citoyens réclament ainsi plus d’espace pour éviter ce genre de scènes où des altercations se produisent facilement entre tous. Préposés au guichet et clients subissent les effets néfastes de l’exiguïté de cet ancien local datant de l’époque coloniale, affecté au service des populations de toute une daïra. Il est vrai que l’on doit se mettre à la place des deux parties pour comprendre les préoccupations des uns et des autres. Mais il est préférable de répondre efficacement aux exigences de l’heure en anticipant ces situations. «Les pouvoirs publics connaissent l’état des lieux et doivent proposer non pas l’extension du siège pour améliorer les conditions d’accueil, opération qui s’est déjà avérée inutile, mais programmer la réalisation d’une infrastructure à la mesure d’une vraie daïra», souligne un citoyen. Car, à la poste de Aïn Kermès, il est devenu infernal de se présenter au guichet sans se faire bousculer, sans compter les désagréments des interminables files qui ont souvent lieu dans le «haouch», à l’extérieur des locaux censés offrir au citoyen client le respect qui lui est dû. Aïn Kermès (Tiaret) L’exiguïté des lieux décriée à l’agence postale Photo D.R. L’ORANIE PAGE 8 La Voix de l’Oranie N°3202 – MARDI 18 MAI 2010 B. EL-MERINI CORRESPONDANT DE LA VOIX Suite à une plainte déposée par un bijoutier auprès des éléments de la Sûreté de daïra d’El-Hassasna, le dénommé R.M., âgé de 24 ans, a été arrêté pour avoir vendu des quantités d’or trafiqué. Le plaignant, KH.A. (29 ans), bijoutier de son état dans la région, avait acheté une première quantité estimée à 6 grammes, puis une deuxième de 13.3 grammes. Lors de son arrestation, le faux commerçant d’or a déclaré qu’il s’agit d’une matière précieuse authentique mais le laboratoire de Sidi Bel-Abbès a confirmé que cet or est trafiqué. Présenté au parquet, R.M. a été écroué par le procureur de la République pour trafic d’or. Un bijoutier en a fait les frais Un revendeur d’or trafiqué arrêté à El-Hassasna
S. MOUMEN CORRESPONDANT DE LA VOIX
18 mai 2010
AIN KERMES, S.Moumen