La formation professionnelle dans la wilaya de Tiaret prend une ampleur à la mesure de l’expansion urbanistique et des mutations socio-économiques que connaît la région. En ce sens, la direction, cette année,
a mis les bouchées doubles visant à redynamiser le secteur, et par conséquent répondre à toutes les demandes de formation. Disposant de 10 centres de formation, un institut spécialisé et 8 autres annexes, le secteur sera également renforcé par 2 autres instituts au niveau du chef-lieu de wilaya. L’un spécialisé en artisanat et tourisme, l’autre pour la maintenance des engins agricoles. Le réseau de la formation professionnelle est appelé, en effet, à jouer un rôle de plus en plus important afin de donner à ces jeunes adolescents qui quittent prématurément les bancs de l’enseignement classique, la possibilité de trouver une voie de recours. Le secteur pourra désormais accueillir, à partir de la prochaine rentrée prévue pour le 23 février, 1 440 stagiaires en régime résidentiel. La formule dite de l’apprentissage peut offrir jusqu’à 1 225 postes alors que les cours du soir sont dispensés à l’intention de près de 125 jeunes apprentis. Cependant, le secteur du bâtiment, en pleine expansion, continue de souffrir du manque de main-d’oeuvre qualifiée. En effet, il devient de plus en plus difficile de trouver un carreleur, un coffreur, un ferrailleur ou tout simplement un bon maçon, comme l’a déploré d’ailleurs à juste titre dernièrement M. Tiar, le DLEP, lors d’une émission à la radio locale. Autant de corps de métiers qui seront totalement pris en charge désormais par la formation professionnelle. Dans le même ordre d’idées, le secteur de la formation n’a pas omis la formation des femmes au foyer et celles des zones rurales. La femme au foyer qui exprime le voeu de se former dans une spécialité traditionnelle n’aura que l’embarras du choix : la broderie, la pâtisserie traditionnelle, la couture, la coiffure etc. Pour ce qui est de l’encadrement, le secteur dispose de 305 enseignants, dont 120 recrutés dans le cadre du dispositif du pré-emploi. Les examens sont prévus pour les 10, 11 et 12 du mois courant. Enfin, le secteur connaît ces deux dernières années une nouvelle dynamique et s’avère être, grâce aux campagnes de sensibilisation et d’information, un tremplin pour bon nombre de jeunes éjectés trop tôt de l’école. La déperdition scolaire dans la wilaya de Tiaret touche 6 000 élèves annuellement, a indiqué dernièrement le directeur de l’éducation à la radio locale
De notre bureau :M. Oussaïd
L’Echo D’Oran du Lundi 11 Février 2008
25 mai 2010
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