Les citoyens tiaretis ne sont pas dupes, loin s’en faut, de tout ce qui se mijote ou se trame au sein de certains cercles appartenant au mouvement associatif. Ils sont de plus en plus nombreux ces citoyens qui dénoncent le comportement peu orthodoxe de ceux qui utilisent le sigle de l’association comme tremplin pour assouvir des ambitions personnelles, et surtout matérielles.
En fait, toute une faune d’opportunistes et de parvenus ne s’embarrassent d’aucun scrupule pour investir et squatter le mouvement associatif afin d’en tirer le maximum de dividendes, s’affichant ostensiblement auprès des responsables locaux, prenant un plaisir à pavaner aux côtés du wali, des P/APW, P/ APC… lors des manifestations officielles. Les associations qui pullulent au sein de la société civile sont censées servir de trait d’union entre les citoyens et l’administration en apportant leur contribution sur le terrain. En vérité, rares sont les associations qui remplissent une telle mission avec abnégation, pour donner l’impression d’avoir été utiles à leurs concitoyens, à leur ville. La majorité d’entre elles s’ingénient à satisfaire l’ego de certains hauts responsables, dans l’espoir fou d’arriver à tout prix aux cimes de la considération sociale par l’arnaque, les subterfuges et autres actions répréhensibles. Cependant, les associations qui sont constamment sur le terrain et qui font un travail remarquable doivent bénéficier, elles, de tous les moyens, de tous les encouragements et de toute la considération, étant donné qu’elles deviennent indispensables à la société civile. Les associations de tous bords devraient s’impliquer davantage dans la gestion de la cité, être à l’écoute des préoccupations essentielles de la population quant à une meilleure prise en charge de ses conditions de vie. Or, force est de constater que nombre de pseudo représentants de la société civile se sont fixé comme credo un seul objectif : grappiller un maximum de faveurs et avantages. Pourtant, la ville de Tiaret recèle un immense réservoir d’hommes et de femmes intègres et compétents, mais qui sont tout simplement marginalisés. Il faut croire néanmoins que cette situation n’est pas l’apanage de la seule ville de Tiaret. Ce type d’individus prolifère dans toutes les régions du pays, un phénomène qui ne semble pas prêt à être éradiqué
De notre bureau : M. Oussaïd
L’Echo D’Oran du Mercredi 13 Février 2008
25 mai 2010
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