Le tourisme, l’une des potentialités indéniables que recèle la wilaya de Tiaret, est relégué au second plan. Pourtant, ce n’est pas le nerf de la guerre qui fait défaut pour promouvoir ce créneau complètement délaissé. En effet, le pactole déversé à flots dans le cadre de la relance économique n’a aucunement profité à ce secteur. Le développement du secteur touristique dans la wilaya est assujetti à des opérations d’envergure susceptibles d’intéresser, particulièrement, les amateurs de vestiges historiques. Ces sites historiques qui font la fierté de la région,
dont le tourisme culturel peut générer énormément de dividendes, sont complètement abandonnés. Pourtant, les sites sont recensés et connus. Ils ne font, néanmoins, l’objet d’aucune prise en charge de la part des structures concernées. Parmi les sites les plus connus, nous citerons, brièvement, les grottes de Tazoughout, les Djeddars, les peintures rupestres de Sidi El Hosni, l’ancienne capitale Rostomide, Tagdempt, etc. Ce qui témoigne des différentes civilisations qui se sont succédé dans la région, Tiaret étant depuis la nuit des temps un carrefour stratégique entre le nord et le sud. Ce qui est encore plus grave, si les sites historiques sont répertoriés, leur protection et leur préservation posent problème en ce sens qu’ils sont livrés à la dégradation et autre prédation. Face au peu d’intérêt manifesté par les structures concernées, les associations, en revanche, activant dans le domaine culturel sont légion et sont donc en mesure d’apporter leur contribution à exhumer ces richesses de l’oubli en réhabilitant les activités touristiques, culturelles et artistiques. Malheureusement, c’est loin d’être le cas. M. Oussaïd
L’Echo d’Oran du Mercredi 21 Mai 2008
28 mai 2010
M. OUSSAID, TOURISME