La commune de Tagdempt, l’ancienne capitale Rostomide, véritable musée à ciel ouvert, est confronté à un handicap de taille qui freine sérieusement la cadence de son développement, notamment en ce qui la réalisation de équipements publics. En effet, il ne s’agit pas de la saturation de son foncier urbanisable mais plutôt d’un état de fait contraignant à plus d’un titre:
la localité renferme, en effet, des vertiges historiques de grande importance, mais non encore exploités et laissés en l’état depuis des lustres. Cependant, avec les nouvelles demandes qui arrivent maturité, le problème se complique davantage et la solution est loin d’être à la portée des élus de la collectivité locale. Dernièrement, lors de la visite de travail et d’inspection effectuée dans cette ville, le premier responsable de la wilaya a pu constater sur place la complexité du problème. Devant une telle situation, il ordonna sur le champ la constitution d’une commission qui sera composée d’experts en archéologie dont la mission est de répertorier avec exactitude les sites et les vestiges susceptibles d’être préservés et de dégager, parallèlement, les terrains d’assiette pouvant accueillir des équipements publics. Dans certaines communes de la wilaya, le problème se pose différemment, en ce sens que la plupart des terrains urbanisables appartiennent à des privés. Dans ce registre, l’intérêt de la collectivité passe avant toute considération. Autrement dit, à défaut d’une solution à l’amiable avec les propriétaires, il sera fait appel à l’expropriation pour raison d’utilité publique, bien sûr, les propriétaires touchés seront indemnisés. Précise-t-on.
De notre bureau : M. Oussaïd
L’Echo D’Oran du Mercredi 9 Juillet 2008
29 mai 2010
M. OUSSAID