LA FOREM, en collaboration avec l’ODEJ, a organisé, à l’auberge de Cap Falcon, ce dimanche, une conférence-débat, riche en enseignements sur le sida devant un parterre de jeunes. Le thème est destiné à former et informer les jeunes des risques du virus du sida. Il est à signaler que c’était la clôture d’une longue tournée à travers les wilayas du pays
En effet, LAFOREM une ONG, composée de gens de sciences, tels que les docteurs, psychologues et même quelques sidéens, au nombre de dix qui activent, fait l’impossible pour informer la population algérienne sur les risques de la maladie du siècle. Les quatre intervenants, Mme Zemirli, M. Mekki, M. Sahraoui et un expert européen. M. Yahia Mekki, directeur du VIR de l’université Claude Bernard de Lyon, est le premier Algérien à faire une thèse sur le sida en 1992.
Il a également découvert le sous-groupe O. Ces éminents personnages ne demandent qu’une chose : Inciter les jeunes couples algériens à être consentants, selon les lois de l’OMS comme en Arabie saoudite (sur 823 dépistés, 28 sont séropositifs). D’ailleurs, qu’ils fassent des tests de dépistage avant leurs mariages et chaque année sous forme de l’anonymat ! Que l’ENTV, lors des émissions de jeunes, fasse des spots publicitaires appelant à la vigilance tout en sensibilisant nos jeunes sur le port de préservatifs ! Les imams en parlent durant les serments du vendredi pour la sensibilisation de cette jeunesse, qui en a bien besoin. Nous distribuons chaque fois des trousses d’antiseptique aux jeunes… Il y a deux sortes de VIH. Un se trouve spécifiquement en Afrique de l’Ouest : Cameroun, Côte-d’Ivoire, Sénégal, Tchad, etc. LAFOREM a sensibilisé des étudiants africains à l’Université vétérinaire de Tiaret, qui doivent informer et sensibiliser leurs concitoyens sur cette grave maladie. Pas moins de 57 centres de dépistage seront fin prêts au mois de décembre prochain à travers notre pays. Enfin, il est important de signaler que, en 2007, il y avait seulement 93 cas de sida. En 2008, le chiffre a augmenté en se multipliant par 6. Il y a aujourd’hui 687 sidéens en Algérie. Il est impossible d’en parler car tabou. le gouvernement algérien est déjà prévoyant avec une nouvelle politique apte à aider et à financer la société civile pour une meilleure prise en charge. Il faut avouer qu’un sidéen sans emploi ne peut subvenir à ses besoins. Un salaire minimum de 12 mille dinars lui donnerait un peu de force avant de… tout en laissant à la science de découvrir avec le temps le remède, qui pourrait bloquer ce virus VIH.
Amina G.
L’Echo D’Oran du Mardi 12 Août 2008
30 mai 2010
SANTE