Ces derniers jours du mois de ramadhan s’annoncent encore plus durs. Et pour cause, l’approche de l’Aïd El Fitr qui portera la dernière estocade aux petites bourses déjà saignée à blanc. Cette année,
il confirme à bien des égards l’adage selon lequel : jamais deux sans trois ». Laminé par le mois sacré, lessivé par la rentrée scolaire, le père famille va devoir, en effet, consentir d’autres efforts pour faire face aux festivités de l’Aïd dans tout ce qu’elles comptent comme habits, préparation de gâteaux et autres déplacement qu’exige pareille circonstance. La saignée du ramadhan et une rentrée scolaire assez lourde ont fini par achever la bourse familiale. Et ce n’est pas fini! Les ménages doivent encore affronter les dépenses liées à l’habillement de leur progéniture. Les espaces commerciaux connaissent une affluence record ces jours-ci. Le matin avant même l’ouverture des magasins, une longue chaîne forme. De même que dans d’autres quartiers et surtout à l’intérieur à proximité des marchés. Les vêtements sont exposés à même le sol ou sur des tables de fortune dans la rue. C’est surtout là que les articles trouvent preneurs. Il y a aussi un type de marchandise qui inonde le marché. Actuellement des articles usagés sont proposés dans des échoppes de friperie, où on trouve également des chaussures d’occasions, à des prix jugés très abordables par certains. Enfin, de nombreux citoyens s’accordent à dire que le marché cette année est bien fourni mais les produits sont chers pour les petites.
De notre bureau : M. Oussaïd
L’Echo d’Oran du Mardi 23 Septembre 2008
30 mai 2010
M. OUSSAID