Les habitants de la cité Belhadj El Hachemi sont particulièrement préoccupés par la dégradation de leur cadre de vie qui ne cesse d’empirer en raison de la vétusté de ces habitations. Des personnes de ce quartier se sont déplacées à notre bureau pour dénoncer la situation intenable de leur vécu quotidien.
Il s’agit, en effet, d’une cité en préfabriqué habitée par plus de 700 familles qui se trouve dans un état de dégradation effarant. Les plafonds et les murs se transforment en passoire en période hivernale, disent-ils, rendant leur situation encore plus intenable. On rappelle que ces habitations ont été construites dans les années 80 par une entreprise italienne pour une durée de vie qui ne dépasse pas les 20 ans. Or, les délais de « conservation, ont été largement dépassés, et les occupants regardent les toits et les murs de leurs bicoques s’effriter inexorablement. Les maisons de cette cité « maudite », comme l’appellent certains, se trouve dans un état de dégradation et d’abandon effarants, faute d’entretien régulier par les service se l’OPGI. Les 41 immeubles sont bâtis partir d’un matériau extrêmement dangereux pour la santé de ces occupants à savoir l’amiante. Ce qui fait que les occupants sont constamment exposés au danger présente cette matière cancérigène qui serait en grande partie responsable de maladies pulmonaires que provoque la poussière d’amiante qui se dégagent des cloisons disloquées depuis belle lurette. « Nous avons peur pour la santé et même la vie de nos enfants ». Disent les habitants qui disent déplorer l’indifférence des responsables concernés en dépit de leurs nombreuses démarches auprès de l’OPGI.
De notre bureau : M. Oussaïd
L’Echo d’Oran du Dimanche 21 Septembre 2008
30 mai 2010
M. OUSSAID, Tiaret