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Tiaret Sureffectif dans les classes

30 mai 2010

ENSEIGNEMENT, M. OUSSAID

La rentrée scolaire aura été marquée cette année dans la wilaya de Tiaret par une série de perturbations dont notamment le déficit en matière de capacités d’accueil pour les élèves du cycle moyen. En effet, le passage cumulé en 1ère année moyenne des 2 systèmes 5e et 6e a été caractérisé par une rentrée scolaire inédite et surtout très difficile. Cet état de fait exige toutefois des structures d’accueil appropriées pour une prise en charge adéquate des élèves.

Cinq (5) CEM seulement ont été réceptionnés à la rentrée sur les 20 programmés. L’achèvement des chantiers des 15 autres CEM aura lieu d’ici la fin décembre prochain, selon les responsables de l’éducation. Pour parer au plus pressé, les responsables concernés ont dû recourir à des solutions palliatives pour accueillir le double de ce que pouvaient recevoir les CEM. C’est ainsi que des annexes ont été rajoutées au CEM et des écoles primaires ont été partiellement annexées pour atténuer un tant soit peu la tension, mais les classes restent particulièrement sur-chargées. Face au sureffectif dans les classes, les professeurs qui exercent dans les CEM de la ville éprouvent énormément de difficultés à gérer leurs classes, devenues de véritables ruches. « Comment préparer rationnellement les élèves aux examens dans des conditions pareilles ? », s’est interrogé un parent d’élève. Par ailleurs, dans certaines zones, les élèves n’ont pas encore rejoint l’école en raison de l’absence de transport scolaire. C’est le cas des élèves des douars de Ouissi, Sidi Abed et Menad relevant de la commune de Melakou. C’est également le cas des douars de Zaouia, Lougbab, Ouled El Hadj et ce dans la commune de Medroussa, où l’école la plus proche est distante de pas moins de 25 km. Les maires sont impuissants de faire face à une telle situation et les responsables de l’éducation se disent non concernés. Est-il besoin de souligner, enfin, que dans ces contrées de l’Algérie profonde, des enfants ayant atteint l’âge de 14 ou 15 ans n’ont pas encore franchi le seuil de leur établissement scolaire ? M. Oussaïd

L’Echo d’Oran du Dimanche 28 Septembre 2008

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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