Le tribunal criminel près la cour de justice de Tiaret a innocenté H.L, 32 ans, accusé d’avoir, en novembre 2007, agressé et violée, H.Saâdia, 74 ans.
Au moment des faits, les habitants de Ksar-Chellala, 116 km à l’Est de Tiaret, notamment les voisins de la victime, qui habitaient « Haï El Djamil », ont été choqués par la nouvelle de cette agression. La seconde du genre en moins de deux ans. La vieille, qui n’a pu empêcher son ogre d’assouvir son instinct bestial, fut lâchement attaquée chez elle. Atteinte par un objet contondant, elle s’en sort avec un avant-bras brisé et un traumatisme crânien comme l’explique l’expertise médico-légale. Quelques jours plus tard, la vieille Saâdia succombe sur son lit d’hôpital à Tiaret où elle avait été évacuée. Sa mort provoqua un incommensurable émoi parmi le personnel hospitalier et la gent féminine.
L’affaire va même servir de trame de fond à l’écriture d’un livre. Les enquêteurs, après un travail de longue haleine, présentent un suspect. Et quel suspect ! H.L, qui traînait une sale réputation, fut appréhendé. A l’ouverture du procès, l’accusé, engoncé dans un costume noir assorti d’une chemise blanche, rappela son enfance malheureuse ; mais le président fait vite de lui rappeler sa spécialité : « suivre les vieilles ! » Un comportement qui lui a valu, quelques années auparavant, une peine de trois années de prison ferme.
Après une année, il fut gracié. Son avocat, face au sévère réquisitoire du représentant du ministère Public (la perpétuité), tente d’annihiler les préjugés et l’argumentaire développé par le président, en évoquant, à la fin de sa plaidoirie, un axiome fort à propos « Mille présomptions ne valent pas une preuve ! » Non convaincu, le tribunal, après délibérations, s’en tint à cette intime conviction et annonça la relaxe. La question fondamentale demeure en l’état : qui a donc tué Saâdia ?
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Justice : Qui a tué Saâdia ?
Le tribunal criminel près la cour de justice de Tiaret a innocenté H.L, 32 ans, accusé d’avoir, en novembre 2007, agressé et violée, H.Saâdia, 74 ans.
Au moment des faits, les habitants de Ksar-Chellala, 116 km à l’Est de Tiaret, notamment les voisins de la victime, qui habitaient « Haï El Djamil », ont été choqués par la nouvelle de cette agression. La seconde du genre en moins de deux ans. La vieille, qui n’a pu empêcher son ogre d’assouvir son instinct bestial, fut lâchement attaquée chez elle. Atteinte par un objet contondant, elle s’en sort avec un avant-bras brisé et un traumatisme crânien comme l’explique l’expertise médico-légale. Quelques jours plus tard, la vieille Saâdia succombe sur son lit d’hôpital à Tiaret où elle avait été évacuée. Sa mort provoqua un incommensurable émoi parmi le personnel hospitalier et la gent féminine.
L’affaire va même servir de trame de fond à l’écriture d’un livre. Les enquêteurs, après un travail de longue haleine, présentent un suspect. Et quel suspect ! H.L, qui traînait une sale réputation, fut appréhendé. A l’ouverture du procès, l’accusé, engoncé dans un costume noir assorti d’une chemise blanche, rappela son enfance malheureuse ; mais le président fait vite de lui rappeler sa spécialité : « suivre les vieilles ! » Un comportement qui lui a valu, quelques années auparavant, une peine de trois années de prison ferme.
Après une année, il fut gracié. Son avocat, face au sévère réquisitoire du représentant du ministère Public (la perpétuité), tente d’annihiler les préjugés et l’argumentaire développé par le président, en évoquant, à la fin de sa plaidoirie, un axiome fort à propos « Mille présomptions ne valent pas une preuve ! » Non convaincu, le tribunal, après délibérations, s’en tint à cette intime conviction et annonça la relaxe. La question fondamentale demeure en l’état : qui a donc tué Saâdia ?
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