Excellence, je viens par la présente vous demander de bien vouloir vous pencher sur mon cas, celui d’une veuve qui n’arrive toujours pas à être rétablie dans ses droits. En effet, tout ce que je demande, c’est l’application du jugement en date du 1er mars 1997, prononcé à l’encontre de l’employeur du défunt Khanous Larbi, mon mari, et délivré par la cour de Sougueur et dans lequel il est stipulé que l’employeur en question se devait de me délivrer une attestation de travail de feu mon mari.
Malgré toutes les démarches et procédures administratives que j’ai suivies, et ce, depuis l’année 1997, à ce jour, aucune réponse favorable ne m’a été donnée. Je n’en doute point, Votre Excellence n’accepte jamais qu’une citoyenne algérienne soit ainsi marginalisée et maltraitée dans son propre pays, alors que son mari a travaillé dur et a combattu pour que vive L’Algérie libre et indépendante.
Où sommes-nous placés, aujourd’hui, par rapport aux lois en vigueur et par rapport aux jugements prononcés et qui ne sont pas appliqués? Je commence à désespérer de voir un jour le bout du tunnel, car je commence à être fatiguée des va-et-vient qui n’aboutissent qu’à des réponses négatives. Je suis une veuve sans ressources et affaiblie par les difficultés de la vie et sa cherté et l’employeur de feu mon mari refuse catégoriquement d’obtempérer aux décisions du tribunal et ainsi toutes les portes se sont fermées devant moi, et ce, sans aucune raison.
Pourtant, tout ce qui est écrit dans ma lettre peut être vérifié, documents à l’appui.Je vous implore, Excellence, de bien vouloir prendre ma requête en considération et de bien vouloir aussi m’aider à me rétablir dans mon droit, c’est-à-dire à ce que la loi soit appliquée et que l’employeur de feu mon mari me délivre le document qui me revient de droit. Une citoyenne algérienne, dévouée à son pays, l’Algérie,
Mme Khanous Kheïra née Belkhaouti
17, rue Hassani Abdellah
Sougueur – Tiaret –
14200
31 mai 2010
JUSTICE