Gestion immobilière : Chasse aux réservoirs d’eau
Les services de l’Office de promotion et de gestion immobilière lance une vaste campagne d’éradication des réservoirs d’eau implantés sur les terrasses d’immeubles. M.Mohamed Zahana, le premier responsable de cet office, parle de « 320 citernes d’eau éradiquées dans le seul chef-lieu », alors que l’opération ne fait que commencer. Notre interlocuteur tente de rassurer car « la démarche vise le bien-être collectif ». Les réservoirs d’eau sur les terrasses ont généré « de fâcheuses conséquences sur les structures ». La réfection des bâtiments, ainsi endommagés, greffe sérieusement la gestion. A vrai dire, l’apparition de ces bâches à eau avait coïncidé avec la rareté du précieux liquide dans les robinets.
Affaires religieuses : A quand la distribution de la zakat ?
La distribution de la zakat aux démunis dans les mosquées semble marquer le pas. Une situation qui a valu aux fidèles et même aux imams de s’insurger contre une situation devenue préjudiciable aux uns et aux autres. A vrai dire, le problème du reversement de cette zakat aux potentiels demandeurs a toujours été problématique. Tout le monde s’est mis à déplorer et dénoncer cet état de fait resté inexpliqué en dépit de nos répétitives demandes auprès des responsables concernés. La zakat, affirment des imams, doit être versée à temps ! Sinon elle sera frappée de nullité. Nos interlocuteurs, qui font savoir qu’ils ont été blâmés par le passé pour leur non implication dans sa collecte, se demandent à quoi riment toutes ces tergiversations.
Cité Zaaroura : La détresse d’une famille
En 1972, M.Yahiaoui Djilali fut relogé à la cité Zaaroura par décision du maire de l’époque avec un autre voisin d’infortune. Dans une même habitation ! De la concomitance plutôt. Décision irréfléchie quand on mesure, trente-huit ans après les faits, les dramatiques conséquences dans la vie de cette pauvre famille. Son sort est enviable. En dépit des promesses, Djilali fut éjecté comme un vilain énergumène car la paperasse n’était pas établie en son nom. Son sort fut ainsi scellé par la grâce de la malice mais aussi de par la complicité passive des pouvoirs publics. Djilali, l’humble citoyen de Tiaret, n’a trouvé, lui et sa famille, que la rue pour étendre sa misère, des oreilles certes attentives mais incapables d’infléchir son sort.
Par
31 mai 2010
Fawzi Amellal.