Tiaret Haï Sonatiba : Un quartier livré à lui-même

Le quartier populeux de la Sonatiba situé au sud de la ville est devenu un véritable ghetto se transformant, au fil des années, en un réceptacle de tous les maux. Il offre au visiteur un triste décor de par ses cités couleur gris mauve aux cages d’escaliers saccagées dans un piteux état et aux caves jamais nettoyées dégageant des odeurs pestilentielles.

Sonatiba est un véritable foyer de maladies virales en raison de l’insalubrité qui caractérise les lieux, mais aussi à cause des égouts constamment bouchés refoulant les odeurs incommodantes. L’abattage clandestin fait aussi partie du triste paysage. Pour en rendre compte du phénomène, il n’y a qu’à voir les quantités de viandes rouges saisies lors des opérations de contrôle effectuées par les services concernés. Quant au marché, il se transforme chaque soir en un véritable cloaque avec ses montagnes d’immondices Considérée comme la chasse gardée de la ville de Sig, la culture des olives est, désormais, pratiquée dans certaines régions de la wilaya. C’est le cas de la daïra de Oued Taria où sont déjà implantés près de 900 hectares d’oliveraies, parmi lesquels 600 hectares en cours de production dont la majorité se trouve dans la commune de Ouizert. Ces olives qui sont arrivées à maturité, font actuellement l’objet d’une campagne de cueillette qui a été largement préparée. A cet effet, une commission de suivi de cette opération a été constituée par les services de l’Agriculture. Elle est composée de représentants de l’UNPA et de Tissemsilt La promotion immobilière traîne le pas La promotion immobilière du type LSP et les contraintes bureaucratiques de certaines administrations, telle est la problématique que certains promoteurs installés à Tissemsilt nous ont soulevée à travers une requête adressée à qui de droit et dont nous disposons d’une copie. laissées par les vendeurs, ce qui fait que le quartier souffre et croule sous la charge de moult problèmes et autres phénomènes dont le chômage, le mal-vivre, les agressions etc. Par ailleurs, le problème de l’insécurité s’est toujours posé dans ce quartier eu égard à la prolifération de bandes de loubards portant atteinte à la sécurité du citoyen. Des dealers et autres vendeurs de psychotropes font main basse sur des adolescents qui ne tarderont pas à devenir une charge pour la société. M. Oussaïd

L’Echo D’Oran du Lundi 20 Octobre 2008