De nombreux fléaux consécutifs à la crise économique et aux conditions tragiques qu’a connues le pays sont responsables de la prolifération de certaines pathologiques dont les maladies mentales.
Dans ce contexte, l’hôpital psychiatrique de Tiaret est censé répondre à l’attente d’une population importante d’handicapés mentaux y compris ceux provenant des wilayas avoisinantes. Une simple visite à l’intérieur des services psychiatriques suffira à mesurer l’ampleur de la tâche contraignante à laquelle est assujetti le personnel médical et paramédical. C’est là qu’inter vient l’esprit d’abnégation et de sacrifice du personnel médical veillant sur les malades internes et externes. C’est une oeuvre de longue haleine à laquelle s’est attelé le nouveau directeur. Dès sa prise de fonction, il a recensé une série de dysfonctionnements et d’anomalies avant de mettre sur pied un chantier devant aboutir à la réhabilitation de l’image de cet hôpital à vocation régionale. Par la mise à niveau des différents services et l’ouverture d’autres (notamment le service pédopsychiatre pour enfant), passe inévitablement par la valorisation des compétences avérées. Actuellement, les services psychiatriques hébergent 240 malades et ce nombre augmente souvent et limite la capacité d’accueil. Une consultation médicale variant entre 15 et 20 patients par jour. Cependant, l’hôpital souffre du manque de médecins spécialités. Présentent, il fonctionne avec 04 psychiatres au lieu de 08. L’établissement psychiatrique de Tiaret accuse une surcharge due à l’accueil d’autres patients en provenance de wilayas limitrophes
De notre bureau : M. Oussaïd
L’Echo D’Oran du Jeudi 16 Octobre 2008
2 juin 2010
M. OUSSAID, SANTE