De nombreux jeunes circulent dans les rues et les boulevards des agglomérations de la wilaya de Tiaret et villages à des vitesses très souvent démesurées, dans tous les sens, ignorant les dangers et surtout ne respectant ni les feux tricolores ni les autres règles du code de la route.
Ils sont des dangers permanents pour eux mais également pour les automobilistes qui ne les voient pas lorsqu’ils débouchent subitement sur un côté ou un autre de la voiture, à toute vitesse, causant bien souvent des accidents.
Que l’on soit à Ksar-Chellala, Sougueur, Frenda, Tiaret ou Mahdia, les jeunes férus de sensations fortes et qui possèdent de grosses cylindrées, n’hésitent plus à faire du rallye motos en toute insouciance.
Il y a aussi le fait que l’on peut tout simplement s’approprier une simple motocyclette au souk, de particulier à particulier, le plus facilement du monde, comme si l’on achetait une bouteille de limonade. Très rares sont ceux qui vendent et qui délivrent des documents. Cependant, les citoyens ne s’expliquent pas très bien pourquoi, lorsque des motocyclistes roulant sans casque, à quelques mètres d’agents de la circulation ou de véhicules de police, ne se font pas arrêter.
C’est peut-être pour ces raisons-là que le nombre de ces cascadeurs s’est multiplié en l’absence de véritables sanctions. D’ailleurs, quand ils sillonnent toutes les rues et impasses à des vitesses vertigineuses, et même de nuit, avec l’échappement libre, c’est pour narguer tout le monde.
Pour cela, le nouveau code de la route qui est entré en vigueur, devrait également concerner cette catégorie de chauffards dangereux.
Une question demeure posée: quel est le nombre de motocyclistes qui roulent en ville avec leurs casques de protection et leur attirail nécessaire pour se protéger contre les éventuels accidents ou du moins minimiser les dégâts ?
S. Moumen
3 juin 2010
ACCIDENTS, S.Moumen