Les avocats de Tiaret ont mis à exécution leur menace de boycotter la session criminelle qui s’est ouverte avant-hier pour protester contre les dépassements d’un magistrat qualifiés d’attentatoires à la dignité du collectif des robes noires, c’est du moins ce que nous avons appris hier au tribunal avant qu’un communiqué officiel ne soit diffusé à la presse locale.
Cette décision a été adoptée à l’unanimité lorsque lors d’une audience tenue mardi dernier un magistrat s’en est violemment pris à deux avocats en les menaçant de les faire sortir de la salle, chose qui a suscité l’ire du collectif de ces derniers qui se sont aussitôt retirés. «Ce geste est synonyme de non-respect à la profession que nous exerçons (…)», nous dira en substance une avocate visiblement furieuse contre ces agissements avant d’ajouter que «l’audience de ce mardi sera également boudée par les avocats qui ne demandent qu’à être considérés». Cet incident n’a pas été sans provoquer une réunion par la délégation des avocats pour ensuite solliciter l’intervention du délégué régional de Mostaganem. Les démarches entamées pour une éventuelle entrevue avec le président de la cour ont été vaines, ce dernier ayant carrément refusé cette demande. Et c’est à l’issue de cette suite défavorable que la corporation a opté pour le boycott de ladite session qui compte, faut-il le préciser, quelque 82 affaires.
Les animateurs des centres de vacances en regroupement
A l’initiative de la Ligue des loisirs et de plein air, en collaboration avec la Ligue des activités culturelles et scientifiques et la Direction de la jeunesse et des sports de la wilaya de Tiaret, quelque vingt animateurs des centres de vacances et de loisirs (CVL), titulaires du diplôme de premier degré, sont entrés en stage bloqué de dix jours la semaine dernière à l’Auberge des jeunes pour le passage au deuxième degré. Les encadreurs issus de la DJS, le CIAJ et la Direction de l’éducation ont concocté un programme varié basé sur les deux aspects théorique et pratique. Les stagiaires ont eu à s’imprégner des techniques de communication et d’information, des principes d’hygiène et de sécurité en plus d’autres matières jugées indispensables dans ce genre de formation tels la psychologie, la sociologie, le droit et la réglementation, les méthodes d’organisation de festivités à l’intérieur des CVL, etc. L’autre volet du programme consiste en des travaux sous forme d’ateliers d’activités scientifiques, manuelles, expérimentales ou encore chants et jeux. A noter les bonnes conditions dans lesquelles s’est déroulé ce stage et la mobilisation des encadreurs de jour comme de nuit pour assurer la bonne réussite à ce regroupement.
Mourad B.
Mardi 19 Avril 2005
Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2005/04/19/article.php?sid=22007&cid=22
11 juin 2010
Benameur Mourad, JUSTICE