La grève observée par des organisations estudiantines depuis le 10 décembre pour des raisons purement pédagogiques et qui n’a pas été sans paralyser l’université Ibn Khaldoun de Tiaret, débouche apparemment sur une solution dans la mesure où les principaux acteurs de cette vague de protestation à savoir l’ONSE et l’AREN ont décidé de geler leur mouvement et ce, suite à la série de rencontres tenues avec l’administration et à l’issue desquelles il a été adopté des propositions plus au moins convaincantes pour les grévistes.
En effet, tout a commencé lorsque les étudiants de l’institut informatique ont exigé le départ immédiat et inconditionnel d’un professeur de mathématiques et du chef de département, arguant le fait que le premier cité est connu pour sa rigueur “inouïe”, diront-ils, dans le système de notation, lésant plus d’un étudiant, soutiennent- ils. La deuxième revendication concerne en fait les étudiants des sciences vétérinaires qui sont allés même à réclamer la suppression pure et simple du diplôme “DEUA” c’est-à-dire cycle court (bac+3) et par conséquent le passage vers le cycle long (5 ans), justifiant que ce dernier (cycle court) n’offre pas les opportunités en matière de débouché. Cette situation, qui s’est soldée par le recours imparable d’un mouvement de débrayage, a contraint le rectorat de l’université à tenir trois réunions consécutives en présence de tous les responsables à savoir les trois doyens, les trois vice-recteurs, le secrétaire général et les différents services communs, outre les représentants des grévistes. L’ordre du jour principal était de mener une enquête sur les revendications formulées aussi bien par les étudiants de l’informatique que par ceux de la faculté des sciences vétérinaires. Après audition et débats, l’administration qui se dit incapable sur le plan réglementaire de supprimer le cycle court a en revanche soumis des propositions portant sur l’intégration à partir de l’année prochaine de ce cursus dans le système licence Mastère Doctorat (LMD). Par ailleurs, les responsables de l’université ont également prévu d’entrevoir les possibilités d’impliquer l’Ansej au profit des étudiants des sciences vétérinaires par le biais de ses différents dispositifs permettant la création de micro-entreprises. La dernière rencontre du conseil scientifique élargi a eu lieu en date du 14 décembre pour tenter d’examiner de nouveau la situation et par ricochet approfondir l’enquête par le doyen de la faculté des sciences vétérinaires en tenant compte évidemment de l’intervention des étudiants. Celle-ci devait aussi permettre à l’administration de situer sa responsabilité, et du coup, apporter éventuellement les correctifs nécessaires. Cela dit, d’autres revendications figurent aussi sur l’agenda des étudiants contestataires comme celles soumises, entre autres, par l’institut des sciences sociales se rapportant à l’exiguïté des locaux et la non-livraison de la nouvelle bibliothèque, des problèmes qui peuvent trouver leur dénouement prochainement, nous dira M. Hadj Zoubir, recteur de l’université Ibn Khaldoun de Tiaret. Aussi, au moment où nous mettons sous presse, on apprend que les choses commencent à retourner progressivement à la normale avec l’ouverture des portes du campus depuis hier après-midi.
Mourad Benameur
Lundi 19 Décembre 2005
Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2005/12/19/article.php?sid=32081&cid=22
7 septembre 2010 à 20 08 12 09129
moi mnt je prend mon bac scientifique 13.07
es que je peu fait un transfer de la branche Sciences Vétérinaires en tiaret ?
ES QUE IL Y A une place oui ou non?