La victime, un inspecteur âgé de 32 ans, touchée par deux balles au thorax et au bras, a été évacuée vers l’hôpital Youcef Damardji.
Dans le coma, ce dernier est en observation. Selon notre source, «l’agresseur, un inspecteur âgé de 32 ans, a été immédiatement relevé de ses fonctions sur instruction du premier responsable de la sûreté de wilaya». Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances de ce drame, qui entache encore une fois les services de police.
Les faits se sont déroulés durant la journée du 3 juillet.
Selon une source proche de la police judiciaire de Tiaret, «les deux policiers ont eu une altercation verbale qui, au vu de la tension qui montait, a contraint d’autres policiers à s’interposer pour calmer les esprits qui s’échauffaient et prenaient des proportions alarmantes».
Notre source indique que «quelques minutes plus tard, et alors que personne ne s’y attendait, les deux policiers se sont encore chamaillés», ajoutant que «la rixe prenait des proportions telles que les deux policiers en sont arrivés aux mains».
Selon notre source, «il était environ 14h lorsque l’un des policiers, inspecteur de la PJ, originaire d’une des communes de Tiaret, a dégainé et braqué son arme en direction de son collègue».
La source ajoute que «personne n’avait pensé que l’inspecteur allait faire feu», précisant qu’«au moment où les deux balles étaient sorties, atteignant le policier au thorax et au bras, toute l’assistance était médusée».
«Une panique indescriptible régna ensuite, et les policiers ont eu, pour premier réflexe, de désarmer leur collègue tireur et le neutraliser, croyant qu’il était atteint d’une crise de folie», souligne notre source. Aucune information n’a filtré sur le mobile ou les raisons qui ont poussé le policier à utiliser son arme de service. Toutefois, indique notre source, «les policiers ont immédiatement évacué leur collègue gravement touché, dans un véhicule banalisé appartenant à un des agents du service».
Pour l’heure, aucune information n’a filtré à propos de l’état de santé du policier et encore moins sur les circonstances précises entourant cet incident.
L’enquête devant être diligentée fournira certainement des réponses à cet acte qui entache l’image de marque de cette institution qui, faut-il le rappeler, a donné énormément de résultats face au phénomène du terrorisme et de la criminalité.
05-07-2010
Le Temps D’Algérie
D. Mentouri
6 juillet 2010
JUSTICE