Les citoyens sont complètement désabusés, ils n’arrivent pas à comprendre de quelle manière, un agent du filet social puisse devenir du jour au lendemain la « Mecque » de tous les opportunistes et autres affairistes.
Cet agent, désigné comme principal conseiller du chef de la daïra, n’hésite pas un seul instant de donner cet air arrogant d’un haut fonctionnaire. Le dénouement à la culture de l’état manifesté par M. Hadj Bousmaha, wali de Tiaret, est une véritable escale de méditation et un espace de réflexion, qui ne fait qu’authentifier les valeurs administratives fonctionnelles avec un esprit d’une algérianité prometteuse. Cependant certains responsables ont renoncé aux belles leçons de la vie, dont l’adage, devenu avec force du temps une loi, qui n’a pas été de leur goût, ils persistent et signent pour défier cette loi, qui précise que « mal entouré, le secteur dirigé par un responsable se heurte au chaos et à l’incertitude », cela est parfaitement illustré au niveau d’une daïra de la wilaya de Tiaret, où un chef de daïra n’a pas trouvé mieux que de désigner un agent du filet social comme conseiller principal, voire un membre influent du service protocolaire. Par ailleurs, l’on enregistre auprès de plusieurs citoyens, des agissements douteux de cet agent du filet social frôlant l’usurpation d’un haut fonctionnaire de la daïra, même lors des déplacements de M. le chef de la daïra vers les communes, cet agent du filet social se trouve en sa compagnie. Certains citoyens, induits en erreur, ont même avancé leurs prestations à cet agent, qui est devenu « une Mecque » pour des opportunistes. Cette manière de faire est contestable à plus d’un titre et ne pourrait que nuire à l’administration dans la mesure où l’incompétence est placée tout haut au détriment de l’intelligence et du savoir faire. Ainsi certains cercles qui sont derrières ces nominations abusives, optent généralement pour ces méthodes pour mieux maîtriser leurs sujets et mettre au devant ces pions pour parer à toute éventualité. Ils les utilisent pour la plupart du temps pour leurs besoins personnels et seront promus en contrepartie sans aucun droit. Dans ces cas, on ne peut détecter leur incompétence jusqu’au moment où ces dernier atteignent un certain niveau de responsabilité et là c’est toute la problématique, car malheureusement on aura à faire à un « responsable incompétent » et personne n’en dira mot. La daïra, en tant que noyau intrinsèque de l’état algérien, devrait être immunisé plus particulièrement, par la définition des tâches et des services, et devrait refléter les valeurs républicaines, en vue d’ancrer la démocratie dans les rouages de cette institution et pour remédier à cette situation, il est du ressort de la DRAG, de revoir la carte des répartitions des fonctions au niveau des daïras. De grâce…. Un peu de lumière.
Aek Berrebiha
Dimanche 28 Mars 2010
LA UNE
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7 juillet 2010
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