Suite au scandale qui a secoué la mosquée « Errahma » de Tiaret, (Voir notre édition du 31.05.2009), impliquant l’imam de la dite mosquée de détournement de 60 millions de centimes du fonds de la Zakat, dont disposait cet imam au niveau de la mosquée « Errahma », située dans la quartier populeux de Sonatiba.
L’indélicat Imam, en l’occurrence B.F, âgé de 35 ans, vient d’être condamné par le tribunal correctionnel de Tiaret à un an de prison ferme et à une amende de 10.000,00 DA. Selon les observateurs, cette sentence, prononcée par le tribunal de première instance, vient de mettre un terme aux folles rumeurs, faisant état que l’accusé était innocent, et que toute ce qui s’est passé n’était que mise en scène dans le but d’apporter atteinte à sa personnalité et à sa crédibilité. Mais l’enquête menée par les services compétents ont démontré, tout le contraire, et que le mis en cause était bel et bien impliqué directement dans ce détournement du fait qu’il était l’ange gardien du fonds de la Zakat au niveau de la mosquée, où il prêchait. Cette responsabilité devenue lourde pour certains imams à la tête de mosquées au niveau de la wilaya de Tiaret, lesquels, se sont engagés par une pétition pour solliciter de la tutelle de les décharger de la responsabilité de la gestion des fonds de la Zakat autres dons au niveau des mosquées qui sont devenus sujet de polémique entre l’imam et les associations religieuses. Cette position est le résultat des conséquences engendrées par l’affaire de l’imam de la mosquée « Errahma » et des problèmes l’ayant à l’association de cette même mosquée qu’elle l’aurait incriminé d’avoir détourné de l’argent des caisses, qui lui ont coûté des poursuites judiciaires et une condamnation à la prison ferme. Les imams protestataires disent vouloir rendre à l’imam sa vraie image de marque, cette image trop ternie ces dernières années, et demandent également la sécurité morale de l’imam qui est devenu la cible de toutes les accusations et de tous les maux de la société par le biais des associations religieuses qui accusent sans différence aucune tous les imams, sous prétexte de quelques défaillances comportementales.
L’imam détient un rôle prépondérant dans la société, et plus particulièrement dans la mosquée qui doit être à l’avant-garde de la morale, et doit se placer au dessus des aberrations humaines. Quant à l’imam qui aurait fait l’objet de plainte par l’association de la mosquée « errahma », comparaîtra ultérieurement devant la justice qui statuera sur son sort.
Slimane
Mardi 9 Juin 2009
REGIONS
http://www.reflexiondz.net
7 juillet 2010
JUSTICE, RELIGION