Ces transporteurs disposent d’autocars d’une capacité inférieure à 24 places à l’exemple de Karsan, Fourgon J9 et J5, Renault trafic. Cependant, la direction de transport de la wilaya de Tiaret par lettre n°526/wn/mn/wt/2008, informe ces transporteurs sur la nécessité absolue d’acquérir des autocars dont la capacité doit être supérieure à 24 places où à défaut, il serait mis fin à leurs autorisations, et par conséquent à leur fonction, et dont la date d’application ne doit dépasser le 30 juin 2009.
Ces transporteurs qui représentent 20 % des capacités totales de transport urbain dans la wilaya de Tiaret se voient aujourd’hui menacés d’être évincés de leur seule et unique activité, ce qui sans doute se répercutera négativement sur la situation du transport dans la ville de Tiaret. Aussi, si cette décision irréfléchie arrive à se confirmer, mettra au chômage 180 personnes, ce qui donne 180 familles qui seraient poussées vers le gouffre sans issu de la mort à petit feu, qui serait peu être moins désastreuse que les affres de la nécessité, et la misère.
Le problème, c’est que ces transporteurs sont dans l’incapacité d’acquérir de nouveaux autocars d’une capacité de 24 places, vu leur situation matérielles modestes qui permet juste de survivre et de résister tant bien que mal avec une famille à charge aux difficultés de la vie quotidienne.
Aussi nous constatons à travers cette décision injuste, et assassine qu’il s’agirait tous simplement de mettre aux pieds du mur des familles entières composées de femmes et d’enfants innocents dont le seul désir est de s’abstenir à la vie dans l’espoir d’aspirer à un lendemain meilleur.
Ces transporteurs disent qu’ils s’étaient même au péril de leur vie mis au service du citoyen durant la décennie noire, et ce à partir de 1992 /1993 lorsque le terrorisme était à son paroxysme, alors que d’autres transporteurs ont déserté les lignes sensibles alors que la menace terroriste battait son plein. Par contre, il y’a eu parmi les transporteurs qui ont bravé le danger et payer de leur vie leur audace.
Dans ce contexte il apparaît naturel et légitime de revendiquer un minimum de droit, à savoir : l’octroi d’une licence de taxi, ou à défaut la prorogation de l’échéance décisionnelle qui doit prendre fin le 31.12.2009 pour nous permettre l’acquisition de nouveaux véhicules.
L’organisation nationale des transporteurs algériens de la wilaya de Tiaret tire la sonnette d’alarme sur l’état moribond de leur activité qui menace de disparaître si les pouvoirs publics n’entreprennent aucune action en ce sens pour sauver le sort de plus de 60 transporteurs publics de voyageurs qui exercent à l’intérieur du tissu urbain de la commune de Tiaret, pour soulager le citoyen du marasme de l’attente et de l’éloignement qui relie ces quartiers au centre de la ville.
Raffik
Mardi 23 Juin 2009
REGIONS
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7 juillet 2010
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