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Aïn Kermes (Tiaret) Avec l’été, la monotonie s’installe dans les villages

10 juillet 2010

AIN KERMES, S.Moumen

Pareillement à ceux des saisons précédentes, cet été 2010 s’annonce aussi chaud qu’insipide pour les jeunes et moins jeunes des bourgs et hameaux de la daïra de Aïn Kermes. En effet, pour les localités de Rosfa, Sidi Abderrahmen, Madna, Médrissa ou même Aïn Kermes, le chef-lieu de la daïra

situé à quelque 70 bornes dans l’extrême ouest de la wilaya, l’été risque d’être morose et sans attrait pour les jeunes de ces zones semi rurales où les moyens de distraction et les infrastructures sportives et culturelles sont limitées, voire inexistantes parfois, à l’exemple des communes de Rosfa, Médrissa ou Madna. Tout ce que les habitants auront à faire c’est de passer le temps avec les moyens de bord. Dans les villages reculés de cette région très déshéritée, les jeunes aménagent des terrains vagues pour pratiquer leurs sports favoris (football, footing, volley-ball, etc.). Il n’y a rien qui puisse absorber toute cette masse juvénile dans des lieux adéquats pour meubler leur temps vide. Généralement, on les trouve attablés dans des cafés ou quelquefois sur les seuils de leurs habitations ou ceux de certains édifices publics, à discuter entre amis sur les sujets d’actualité, notamment sur le Mondial. Ce vide dans lequel vivent les jeunes, les expose à tous les fléaux sociaux qui brassent des pans entiers de notre jeunesse. Un jeune qui ne comble pas ses loisirs est exposé de fait aux fléaux de la société. Toutes ces communes se ressemblent de part l’absence d’une prise en charge d’une jeunesse livrée à elle-même, particulièrement durant les périodes de vacances estivales. Il existe, dans certains gros villages comme Médrissa ou Aïn Kermes, des mini cybercafés avec deux ou trois places qui font le bonheur de ces jeunes. Actuellement, c’est presque le seul endroit où ils peuvent s’y rendre pour passer de bons moments car, ailleurs, c’est le désert culturel. N’ayant pas les moyens d’aller à la plage, de nombreux jeunes se voient contraints à barboter dans les étangs, les oueds et les retenues collinaires de la région. Ces endroits qui sont malheureusement pollués, sont encore une source de problèmes de santé. C’est dire que la saison estivale pour les jeunes de la daïra de Aïn Kermes ne se passe pas vraiment dans de bonnes conditions, ceci même si quelques élus, comme ceux de Médrissa, tentent des actions de «bricolage» en remettant en service une piscine datant de l’époque coloniale.

S. MOUMEN
CORRESPONDANT DE LA VOIX

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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