TIARET Comment réduire le chômage

TIARET
Comment réduire le chômage
R. AZWAW   - Dimanche 16 Novembre 2003 – Page : 8

Le premier responsable de la wilaya fait part de la réalisation future de 4200 locaux commerciaux au profit de cette frange.

La wilaya de Tiaret afin de promouvoir sa région, décide des mesures nouvelles initiées tant au niveau local que national.
A cet effet, M.Merad, wali de Tiaret, a regroupé dernièrement de nombreux directeurs de son exécutif en même temps que les chefs de daïras et les P/APC des 42 communes dans une rencontre avec à l’ordre du jour la relance économique. Dans ce programme, un objectif majeur: réduire le chômage.
Le premier responsable de la wilaya fait part de la réalisation future de 4200 locaux commerciaux au profit de cette frange de la population et ce, répartis à travers l’ensemble du territoire de la wilaya.
De même, l’occasion sera donnée aux concernés, voire à des jeunes investisseurs, d’intégrer avec facilité les différents domaines d’activité par le biais de la sous-traitance.
Dans ce contexte, l’élément nouveau et réconfortant est le taux de participation – ou de l’apport financier – dans les crédits qui est fixé à 5 pour 200 au minimum. Et 10 pour 200 au maximum avec une prolongation du délai de remboursement de 5 à 7 ans avec toutes les facilités espérées dans les procédures administratives dont la plus importante est relative au délai de 3 mois pour l’exécution de l’opération par les banques.
Au passage, il y a lieu de rappeler que sur 12.000 demandes de crédit bancaire dans le cadre des micro-entreprises, seules 788 ont été satisfaites. Les banques doivent jouer pleinement leur rôle pour aider à émerger ces jeunes investisseurs. Au demeurant, autant préciser que l’indépendance politique ne peut avoir de sens sans l’indépendance économique. Pour ce faire, il est des vérités incontournables: les décideurs et les dirigeants, à tous les niveaux, ne doivent pas se contenter de noter ces chiffres avec, comme à l’habitude, un regard théorique. Une question cruciale s’impose: serons-nous un jour réalistes?