Le prix du poulet annonce déjà ses premières couleurs avant l’arrivée du mois sacré du Ramadhan. D’ailleurs, ces pratiques ne sont plus nouvelles pour le consommateur algérien, proie facile pour tous les spéculateurs sans foi ni loi. En effet, les bouchers commencent à entamer leurs premiers exercices d’entraînement en imposant la hausse des prix du kilo des viandes rouge et blanche et ce,
à leur convenance. A titre illustratif, le prix du poulet a grimpé en une semaine de 250 à 290 Da/kg, et «il continuera d’augmenter jusqu’au début du mois de Ramadhan», dira un boucher habitué du circuit. Il expliquera ouvertement cette rapide augmentation du prix par la forte demande exprimée ces derniers temps en raison surtout de la célébration de nombreux mariages à travers tout le territoire de la wilaya, et même aux quatre coins du pays. Et à chaque Ramadhan, c’est le même problème qui se pose et rien n’est fait pour mettre fin à cette situation difficile que le pauvre consommateur doit affronter en se lamentant, en se plaignant et en criant à qui veut l’entendre à la fraude et à la spéculation. Qui arrêtera donc cette furie des commerçants sans scrupules puisqu’ils savent que le consommateur n’a pas d’autre choix que de se soumettre à ce diktat imposé pour pouvoir, lui et sa famille, de survivre? Ne vaut-il pas mieux alors cesser de multiplier les dépenses et la consistance des nombreux plats?
S. MOUMEN
CORRESPONDANT DE LA VOIX
22 juillet 2010
S.Moumen