Tiaret en bref
L’ex- salle des fêtes qui abrite les différents services publics de l’assemblée populaire communale du chef-lieu a été le théâtre, mercredi dernier, d’un incident spectaculaire. L’une des jeunes filles qui travaille au guichet venait d’être lâchement agressée par des jeunes femmes. Ces dernières lui auraient
exigé des documents qui ne relevaient pas de ses compétences. La police est intervenue, une plainte fut déposée. L’incident a semé la panique au milieu d’une foule impressionnante. Blessés dans son amour-propre, le personnel a entamé un débrayage dénoué au prix de longues tractations par le directeur de l’administration locale (DAL), intérimaire du chef de daïra. Au-delà de cet acte, un vrai malaise subsiste dans les travées de la mairie traduisant toute la problématique de la bureaucratie algérienne : prises de bec et fréquentes scènes tragi-comiques. Ces jours-ci, à l’instar de beaucoup d’APC, l’affluence est record : nouveaux bacheliers, mariages (une trentaine en moyenne par jour) et les extraits de naissance 12/S à établir. Des heures pour retirer les documents. Selon un des officiers de l’état civil, les conditions de travail ne sont pas idéales et il y a absence de sécurité. Tout le monde se plaint.
El Watan Edition du 19 juillet 2010
Par
24 juillet 2010
Fawzi Amellal.