Six années plus tard, rien n’a été entrepris par ce promoteur public. Les habitants ont dû faire face à des aléas pour le moins inattendus. Propagations de fosses sceptiques, ruissellements d’eaux usées nauséabondes se déversant à ciel ouvert. « La réalisation de réseaux de gaz et d’alimentation en énergie électrique
ont été aussi supportés par nos soins », déplorent-ils dépités. Le comble, dans cette situation, disent-ils, c’est la « prolifération de rats d’égouts ». « La présence de ces rongeurs, jusqu’à l’intérieur de nos habitations, a obligé plus d’un à se barricader avec les conséquences induites sur la santé par cette canicule », ont-ils ajouté. Dans leurs correspondances à plusieurs responsables concernés, dont les ministères de la Santé et celui de l’Habitat, les habitants du lotissement dit D/108, situé Route d’Alger espèrent pourtant une écoute attentive car le supplice qu’ils endurent n’a d’égal que l’arnaque dont ils estiment être victimes.
Edition du 4 août 2010
Par
6 août 2010
Fawzi Amellal.