Les services de la Direction de la santé, de la population et de la réforme hospitalière (DSPRH) de la wilaya, ont enregistré plus de 400 cas d’envenimation scorpionnique, durant la période allant de janvier à fin juillet de l’année en cours.
La plupart des cas recensés sont survenus dans la partie sud-est de cette collectivité des Hauts Plateaux de l’Ouest, apprend-on de bonne source qui ajoute que les communes les plus touchées par ce phénomène sont celles de Serguine, Rechaïga, Ksar Chellala et Zmalet Emir Abdelkader. Les communes situées dans la zone du Sud-Ouest ont eu elles aussi leur lot de victimes de cet insecte de la famille des arachnides, souligne la même source, qui cite les communes de Chehaïma, Aïn Dhab, Errosfa et Madna. Les populations bédouines venant souvent des régions éloignées du grand Sud, ou de celles du Sud-Est, à la recherche de pâturage, sont les plus exposées aux piqûres du scorpion, puisque le gros des cas recensés l’ont été parmi les membres de cette catégorie de la population, souligne une source proche de la DSP. Les mêmes services tiennent par ailleurs à préciser que le bilan, quoique provisoire, est sensiblement inférieur à celui de l’année écoulée, au cours de laquelle plus de 500 cas ont été enregistrés. A la Direction de la santé, on ne manque pas toutefois de souligner que les cas survenus en milieu urbain, constituent une réelle source d’inquiétude, en raison surtout de la dégradation du cadre de vie dont l’ampleur a favorisé la prolifération des scorpions et autres vipères. Les mêmes services lancent à cette occasion, un appel en direction des citoyens, afin de préserver leur cadre de vie et l’environnement dans lequel évoluent leurs enfants, sachant que le seul cas mortel dû à une envenimation scorpionnique, est justement un enfant en bas âge. Fayçal B.
l’Echo D’Oran du Mardi 3 Août 2010
8 août 2010
SANTE