Les personnes âgées, les femmes et les enfants ne peuvent prétendre à un taxi qui desservent les villes et villages voisins de Médrissa, une municipalité de la daïra de Aïn Kermès, située à 65 km du chef-lieu de la wilaya Tiaret. Telle est la situation actuellement vécue par la population de ce bourg, chaque matin, pour se déplacer vers Tiaret, Frenda, Aïn Kermès, Aïn Dheb et Sougueur.
La nouvelle et principale station de taxis située en plein centre-ville et jouxtant le stade communal connaît quotidiennement un monde fou qui, pour Tiaret ou Frenda ou alors Sougueur. Faire ses achats ou régler ses factures au niveau de la Sonelgaz, ou pour percevoir leurs paies au niveau de la banque. A Médrissa, il n’existe aucun moyen de transport interurbain qui permette de régler tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés. Les citoyens expriment leur ras-le-bol envers les rares et vieux taxis qui dictent leur lois aux nombreux usagers. Chacun avance ses arguments. Les uns incombent cette crise aux taxis peu nombreux et un itinéraire mal équilibré peut-être, d’autres plaident pour l’absence d’une vraie culture d’investissement dans ce créneau pourtant assez rentable; une autre frange pense faire appel à l’APC pour résoudre ce sempiternel problème. Du côté des taxis, notamment ceux activant vers Sougueur par la RN 90, c’est l’état de vétusté de ce tronçon qui effraie les propriétaires de véhicules. Un projet est en cours pour y remédier.
S. Moumen
15 août 2010
Medrissa, S.Moumen