« Les capacités de stockage de la Coopérative des Céréales et de Légumes Secs de Tiaret, à l’instar de celles de Frenda et Mahdia sont saturées », a déclaré M. Djeli Djelloul, directeur.
Notre interlocuteur, qui faisait le point sur l’opération collecte des céréales, a indiqué d’emblée que, « Contrairement à ce qui se dit, tout est relativement normalisé. En dépit des aléas liés à la saturation de nos magasins pleins à 40% dès l’entame de la campagne moissons battages, le rush des agriculteurs est toujours en cours. Pour palier cette insuffisance, la CCLS a entrepris de stocker les céréales à 90% constitués de blé dur au niveau de l’ex-SONITEX ». Cette aire de stockage, qui peut contenir jusqu’à 400 000 quintaux, a été en définitif une planche de salut et pour la coopérative mère et pour les 1428 agriculteurs qui ont fait parvenir, les premiers, leurs productions relativement beaucoup plus tôt que prévu. La situation est expliquée au niveau de la DSA (Direction des Services Agricoles) par « la mise en place de moyens matériels conséquents (moissonneuses-batteuses, notamment). Actuellement il a été engrangé, au niveau des trois CCLS, 1 700 000 quintaux dont plus de 900 000 de blé dur. Celle de Tiaret en détient une bonne part avec plus de 850 000 quintaux.
« Cette année, on estime la production à 4 500 000 quintaux », dira le premier responsable du secteur. Une estimation basée, selon notre interlocuteur, sur « un travail de recoupement effectué par nos délégués communaux. Ces agents ont été chargés de suivre toutes les opérations de battages. Une situation qui place d’emblée Tiaret au premier rang des wilayas productrices de céréales, pour la deuxième année consécutive ». Au-delà des opérations de collecte, qui se poursuivent à un rythme soutenu, subsiste ce problème de transport qui a handicapé le travail au départ. L’entreprise de transport « Agrorout », qui a conclu un marché avec l’OAIX, a participé un tant soit peu à enrayer les appréhensions. Au niveau de l’ex-Sonitex, le problème d’absence d’électricité a été un autre facteur négatif dans les opérations de transfert. Deux types de transferts sont en cours. En interne et hors wilaya.
Par
15 août 2010
AGRICULTURE, Fawzi Amellal.